Cela fait maintenant une semaine que le marché des free-agents est ouvert, pourtant c’est toujours le calme plat du côté du Colorado. Calme plat ? Forcément, tout le monde attendait de connaître les décisions du nouveau « Big Three » de Miami pour enfin passer à l’action. Le marché des Nuggets peut enfin commencer, même si le maître mot est patience.
La prolongation de Carmelo Anthony, le cœur de la stratégie des Nuggets ?
Les choses semblaient avoir bien débutées, le Denver Post nous rapportait que les dirigeants des Pépites et Carmelo Anthony s’était mis d’accord sur une prolongation de contrat d’une valeur de 65 millions de dollars sur trois ans. Mais rien n’est simple dans le monde du sport et surtout l’univers impitoyable de la NBA. Intrigué par ce que ses confrères de la draft 2003 et la formation du nouveau Big Three de Floride, Carmelo Anthony joue la montre et se met lui aussi à rêver de devenir le symbole d’une des plus grandes équipes de l’histoire de la NBA : les New-York Knicks. Les Knicks sont surement les grands perdants de l’été 2010, puisqu’ils ont réussi à attirer seulement Amare Stoudemire. Du coup, les dirigeants de la Big Apple sont déjà tournés vers les futurs free agents 2011 et Carmelo Anthony est leur cible prioritaire. Lui, son cœur balance, en effet il a grandi dans les quartiers Brooklyn durant sa plus tendre enfance. D’un point de vue du business, New-York, c’est l’endroit idéal au niveau de l’exposition médiatique et depuis le début de sa carrière, il souffre d’un manque flagrant de notoriété. Mais la peur d’un lock-out et d’une réduction des salaires en 2011 lui mettent la pression pour accepter cette prolongation. Donc Wait and See.
Les genoux, le mal des Nuggets
Quel est le point commun entre Kenyon Martin et Chris Andersen ? Facile regardez le titre. Les deux souffrent des genoux, et leur présence au training camp restent très incertaines. Déjà que la rotation intérieure est limitée, alors sans deux des trois joueurs, c’est le désert.
« Training camp ou pas, je n’ai aucune date précise pour mon retour. J’essaye juste que mon genoux redevienne normal », avoue Birdman.
Quant à Steve Hess, prendre son temps est primordial, « Nous prenons notre temps. Il y a tellement de paramètre à prendre ne compte lorsqu’il s’agit des genoux que nous devons faire attention ».
La raquette, le secteur à reconstruire
Même si peu d’informations ne sortent, les Nuggets semblent s’activer en coulisse pour renforcer une raquette qui a peiné face au Jazz. Les trois joueurs qui composent le secteur intérieur sont réputés fragiles physiquement. Martin et Andersen ont tous les deux souffert de leur genoux ce qui les a handicapé durant les playoffs. Les Nuggets ont tout d’abord essayé de récupérer Derrick Caracter durant la dernière draft. Malheureusement, ils n’ont pas réussi à récupérer un choix et ils ont du se résoudre à le laisser filer aux Lakers en 58ème choix.
Les deux autres pistes même à des joueurs qui sortent d’une saison compliquée d’un point de vue physique mais aussi sportif. En effet les noms d’Al Jefferson et d’Andris Biedrins reviennent avec insistance du côté du Colorado. Le premier semble la recrue idéale, scoreur et rebondeur exemplaire, il serait la pièce manquante du système Nuggets, où le scoring intérieur est peu présent. Biedrins ? C’est une grosse interrogation. Excellent défenseur, il évolue plus dans le registre d’un K-Mart, mais à un niveau inférieur, alors pourquoi lui ? Je ne sais pas.
En tout cas, une piste est définitivement finie, c’est celle de Jermaine O’Neal. Alors que les Celtics et les Nuggets lui avaient proposé leur mid-level exception (5,8 millions de dollars), ce dernier a décidé de rejoindre les finalistes 2010.
Le retour de coach Karl programmé ?
« Je suis très excité à l’idée de coacher la saison prochaine que je ne l’ai été depuis très longtemps ». Ces mots sont signés George Karl et ils doivent nous redonner le sourire. Même s’il lui reste de nombreux tests à effectuer pour valider son retour, George Karl se dit confiant et fier des progrès qu’il a accomplis au cours de ces derniers mois. Ces mots ont été recueillis par le Denver post lors de la remise du prix du courage à George Karl par l’hôpital Saint Jude recherche pour l’enfance.
Linas Kleiza, tout proche de Toronto
Linas Kleiza, qui appartient toujours au Denver Nuggets, s’est mis d’accord sur un contrat de 20 millions de dollars sur 4 ans avec les Raptors de Toronto. Alors que son agent nous annonçait, il y a quelques jours, que son client voulait finir son contrat avec l’Olympiakos, les difficultés financières du club Grecque l’ont finalement fait revenir sur sa décision. Les Nuggets ont une semaine pour s’aligner sur l’offre s’ils veulent conserver l’ailier Lituanien. Ne serait-ce pas la meilleure recrue pour les Nuggets cet été ?
vendredi 9 juillet 2010
jeudi 24 juin 2010
Premier point sur l’été 2010
Carmelo Anthony prolonge (enfin peut être)
Il ne sera surement pas l’une des stars de l’été 2011. En effet, Carmelo Anthony et les Nuggets se seraientt mis d’accord sur une prolongation de 65 millions de dollars sur 3 ans.
Les Nuggets exercent leur option sur Linas Kleiza
Les Nuggets ont proposé leur qualifying offer de 2,7 millions à Linas Kleiza. Cela leur permet de conserver les droits sur Linas Kleiza si ce dernier décide de revenir en NBA. Grâce à cette proposition, il sera restricted free agent et les Nuggets pourront s’aligner sur n’importe quelle offre. Pour l’agent de Linas Kleiza, Bill Dufy, son client n’a “aucune envie de revenir en NBA”. Linas Kleiza jouit toujours d’un contrat très généreux du côté de l’Olympiakos de 6,1 millions de dollars sur 1 an et “il est très probable qu’il reste en Grèce la saison prochaine”. Pour la petite information, l’ailier Lituanien a fini meilleur marqueur de l’Euroligue avec 17 points de moyenne.
Ty Lawson intéresse les Pacers
Larry Bird cherche à tout prix un jeu meneur de jeu, et il aurait dans l’idée de recruter l’ancien meneur des Tar Heels. Cet intérêt pourrait être réciproque puisque les Nuggets recherchent un 1er Tour de draft afin de renforcer un secteur intérieur en perdition. Donc réponse ce soir.
Il ne sera surement pas l’une des stars de l’été 2011. En effet, Carmelo Anthony et les Nuggets se seraientt mis d’accord sur une prolongation de 65 millions de dollars sur 3 ans.
Les Nuggets exercent leur option sur Linas Kleiza
Les Nuggets ont proposé leur qualifying offer de 2,7 millions à Linas Kleiza. Cela leur permet de conserver les droits sur Linas Kleiza si ce dernier décide de revenir en NBA. Grâce à cette proposition, il sera restricted free agent et les Nuggets pourront s’aligner sur n’importe quelle offre. Pour l’agent de Linas Kleiza, Bill Dufy, son client n’a “aucune envie de revenir en NBA”. Linas Kleiza jouit toujours d’un contrat très généreux du côté de l’Olympiakos de 6,1 millions de dollars sur 1 an et “il est très probable qu’il reste en Grèce la saison prochaine”. Pour la petite information, l’ailier Lituanien a fini meilleur marqueur de l’Euroligue avec 17 points de moyenne.
Ty Lawson intéresse les Pacers
Larry Bird cherche à tout prix un jeu meneur de jeu, et il aurait dans l’idée de recruter l’ancien meneur des Tar Heels. Cet intérêt pourrait être réciproque puisque les Nuggets recherchent un 1er Tour de draft afin de renforcer un secteur intérieur en perdition. Donc réponse ce soir.
lundi 3 mai 2010
Tour d'horizons d'un été 2010 qui risque d'être mouvementé
Après une élimination prématurée face aux Utah Jazz, les questions fusent à propos des Nuggets. Le staff doit-il conserver leur noyau dur ? George Karl peut-il revenir ? Comment obtenir un tour de draft ? Voilà autant d’interrogation qui suit le front office, qui lui aussi ne connaît pas son avenir.
Deux clés du front office des Nuggets à resigner
L’intersaison ne pourra commencer du côté du Colorado tant que les deux clés du front office des Nuggets n’auront pas resigner. En effet, Rex Chapman et Mark Warkentien sont tous les deux en fin de contrat et on connaît leur importance dans le rendement des Pépites depuis plusieurs saisons. C’est en effet à eux que l’on doit les signatures de Chris Andersen et Dahntay Jones et l’acquisition d’Arron Afflalo et de Ty Lawson. Pour l’instant, aucun d’eux ne s’est exprimé publiquement au sujet de leur avenir mais les deux veulent continuer à travailler dans le Colorado cet été.
Rex Chapman : " Je suis vraiment très humble d’avoir un travail depuis 22 ans dans cette ligue et je suis fier de notre organisation. C’est un privilège de travailler tous les jours pour les Denver Nuggets. Je suis vraiment chanceux ».
Un secteur intérieur à modifier
Face au Jazz, le secteur intérieur des Nuggets a souffert. Un Nenê est peu trop irrégulier, un K-Mart et le Birdman gênés par des blessures, le front office sait que c’est là le point faible des Nuggets. Avec deux joueurs à caractère défensif et deux dépassant la trentaine, le front office cherche absolument un joueur capable de scorer et de mener le scoring inside. Deux pistes semblent revenir avec insistance.
On sait que les Nuggets ont tenté d’acquérir Tyrus Thomas des Bulls avant la deadline mais il a fini à Charlotte. Le Denver Post écrit que l’équipe tenterait encore de l’avoir puisqu’il va certainement tester le marché et que Denver a des aisances salariales la prochaine saison dû à l’expiration du contrat de McDyess notamment.
L’autre rumeur fait beaucoup plus rêver. Il s’agirait d’un sign-and-trade avec Toronto afin d’acquérir le all-star Chris Bosh. Les Nuggets pourraient envoyer un ensemble K-Mart (contrat finissant en 2011) Smith (idem) et un premier tour de draft futur au Canada afin d’obtenir Chris Bosh, ou bien Nenê plus Smith contre Bosh. Les deux situations semblent favorables aux deux équipes. D’une part, cela permet aux Raptors d’obtenir une contrepartie alors que Bosh peut partir gratuitement, mais surtout Bosh veut rejoindre une équipe capable de gagner le titre. Avec son arrivée, les Nuggets possèderaient à leur tour un vrai Big Three qui les placerait en favori pour le titre.
L’avenir de George Karl en suspens
Le début de saison avait bien commencé pour George Karl. Pour lui, son équipe était capable de remporter le titre NBA. Malheureusement, sa saison s’est finie à l’hôpital pour soigner son deuxième cancer. Son absence a pesé lourd dans le jeu des Nuggets et son assistant Adrian Dantley n’a pas su conserver l’harmonie du vestiaire et les Nuggets se sont effondrés. La question est de savoir si George Karl coachera la saison prochaine, ce qui est très improbable, alors il faudra lui trouver un remplaçant, mais qui ?
Le soir de la draft risque d’être riche en rebondissement
Malgré l’incertitude qui plane concernant son avenir, Mark Warkenstein élu executive of the year en 2009 a promis que le soir de la draft risque d’être surprenant pour les fans des Pépites.
Mark Warkenstein : « La prochaine chance d’améliorer le roster de l’équipe est le soir de la draft, comme la saison dernière. Nous n’avons pas de choix de draft pour cette année, mais nous allons regarder avec attention les opportunités qui s’offrent à nous pour y être. Nous aimerions avoir des cartes en main pour ce soir là. Vous vous préparez exactement comme si vous aviez un choix de draft, car vous ne savez pas ce qui va arriver quand le téléphone sonnera ».
Les Nuggets voudront surement obtenir un ailier ou un pivot dans une draft 2010 qui sera très fournie à ces postes.
JR Smith a-t-il joué son dernier match avec le maillot des Nuggets
JR Smith peut changer le cours d’un match avec ses shoots plus incroyables les uns des autres, mais il est aussi devenu un problème dû à un comportement peu apprécié dans le vestiaire (cf déclaration sur twitter). Son contrat expire en 2011 et il pourrait servir de monnaie d’échange pour accueillir un ailier/intérieur.
Des free-agents à retenir
Joey Graham, Johan Petro, Malik Allen, Anthony Carter sont tous agents libres cet été, ce sont autant de dossiers chauds à traiter cet été. Johan Petro va surement être conservé par le staff avec un contrat sur plusieurs années et Joey Graham semble lui aussi avoir la confiance du staff et pourrait prolonger son séjour dans la Mile High City. Il ne faut pas oublier que les Nuggets possèdent toujours les droits de Linas Kleiza (qui a beaucoup manqué aux Nuggets cette saison) et que celui-ci pourrait être intéressé de revenir dans le Colorado en cas de contrat financièrement important.
L'intersaison des Nuggets risque d'être chargée et on n'est pas à la fin de nos surprises, en espérant quelles soient agréables.
Deux clés du front office des Nuggets à resigner
L’intersaison ne pourra commencer du côté du Colorado tant que les deux clés du front office des Nuggets n’auront pas resigner. En effet, Rex Chapman et Mark Warkentien sont tous les deux en fin de contrat et on connaît leur importance dans le rendement des Pépites depuis plusieurs saisons. C’est en effet à eux que l’on doit les signatures de Chris Andersen et Dahntay Jones et l’acquisition d’Arron Afflalo et de Ty Lawson. Pour l’instant, aucun d’eux ne s’est exprimé publiquement au sujet de leur avenir mais les deux veulent continuer à travailler dans le Colorado cet été.
Rex Chapman : " Je suis vraiment très humble d’avoir un travail depuis 22 ans dans cette ligue et je suis fier de notre organisation. C’est un privilège de travailler tous les jours pour les Denver Nuggets. Je suis vraiment chanceux ».
Un secteur intérieur à modifier
Face au Jazz, le secteur intérieur des Nuggets a souffert. Un Nenê est peu trop irrégulier, un K-Mart et le Birdman gênés par des blessures, le front office sait que c’est là le point faible des Nuggets. Avec deux joueurs à caractère défensif et deux dépassant la trentaine, le front office cherche absolument un joueur capable de scorer et de mener le scoring inside. Deux pistes semblent revenir avec insistance.
On sait que les Nuggets ont tenté d’acquérir Tyrus Thomas des Bulls avant la deadline mais il a fini à Charlotte. Le Denver Post écrit que l’équipe tenterait encore de l’avoir puisqu’il va certainement tester le marché et que Denver a des aisances salariales la prochaine saison dû à l’expiration du contrat de McDyess notamment.
L’autre rumeur fait beaucoup plus rêver. Il s’agirait d’un sign-and-trade avec Toronto afin d’acquérir le all-star Chris Bosh. Les Nuggets pourraient envoyer un ensemble K-Mart (contrat finissant en 2011) Smith (idem) et un premier tour de draft futur au Canada afin d’obtenir Chris Bosh, ou bien Nenê plus Smith contre Bosh. Les deux situations semblent favorables aux deux équipes. D’une part, cela permet aux Raptors d’obtenir une contrepartie alors que Bosh peut partir gratuitement, mais surtout Bosh veut rejoindre une équipe capable de gagner le titre. Avec son arrivée, les Nuggets possèderaient à leur tour un vrai Big Three qui les placerait en favori pour le titre.
L’avenir de George Karl en suspens
Le début de saison avait bien commencé pour George Karl. Pour lui, son équipe était capable de remporter le titre NBA. Malheureusement, sa saison s’est finie à l’hôpital pour soigner son deuxième cancer. Son absence a pesé lourd dans le jeu des Nuggets et son assistant Adrian Dantley n’a pas su conserver l’harmonie du vestiaire et les Nuggets se sont effondrés. La question est de savoir si George Karl coachera la saison prochaine, ce qui est très improbable, alors il faudra lui trouver un remplaçant, mais qui ?
Le soir de la draft risque d’être riche en rebondissement
Malgré l’incertitude qui plane concernant son avenir, Mark Warkenstein élu executive of the year en 2009 a promis que le soir de la draft risque d’être surprenant pour les fans des Pépites.
Mark Warkenstein : « La prochaine chance d’améliorer le roster de l’équipe est le soir de la draft, comme la saison dernière. Nous n’avons pas de choix de draft pour cette année, mais nous allons regarder avec attention les opportunités qui s’offrent à nous pour y être. Nous aimerions avoir des cartes en main pour ce soir là. Vous vous préparez exactement comme si vous aviez un choix de draft, car vous ne savez pas ce qui va arriver quand le téléphone sonnera ».
Les Nuggets voudront surement obtenir un ailier ou un pivot dans une draft 2010 qui sera très fournie à ces postes.
JR Smith a-t-il joué son dernier match avec le maillot des Nuggets
JR Smith peut changer le cours d’un match avec ses shoots plus incroyables les uns des autres, mais il est aussi devenu un problème dû à un comportement peu apprécié dans le vestiaire (cf déclaration sur twitter). Son contrat expire en 2011 et il pourrait servir de monnaie d’échange pour accueillir un ailier/intérieur.
Des free-agents à retenir
Joey Graham, Johan Petro, Malik Allen, Anthony Carter sont tous agents libres cet été, ce sont autant de dossiers chauds à traiter cet été. Johan Petro va surement être conservé par le staff avec un contrat sur plusieurs années et Joey Graham semble lui aussi avoir la confiance du staff et pourrait prolonger son séjour dans la Mile High City. Il ne faut pas oublier que les Nuggets possèdent toujours les droits de Linas Kleiza (qui a beaucoup manqué aux Nuggets cette saison) et que celui-ci pourrait être intéressé de revenir dans le Colorado en cas de contrat financièrement important.
L'intersaison des Nuggets risque d'être chargée et on n'est pas à la fin de nos surprises, en espérant quelles soient agréables.
lundi 26 avril 2010
Recap Game 4 : Denver Nuggets @ Utah Jazz
Au vu du premier match disputé à l’EnergySolutions Arena, les Nuggets ont une montagne à gravir pour revenir à Denver avec deux victoires partout. Mais cela ne semble pas impossible pour les joueurs de la Mile High City.
Dans un match toujours porté sur l’offensif, les Nuggets sont encore bien loin de leur niveau affiché la saison dernière. Comme dans le reste de la série, le Jazz va peu à peu creuser un écart dans le deuxième quart-temps pour mener de 8 points à la pause. A la différence de la saison dernière où les Nuggets jouaient leur meilleur basket au moment des playoffs, cette saison ils jouent leur pire et le Jazz en profite. Le duo Williams-Boozer ne va pas se faire prier pour enfoncer le clou. Ils vont continuer leur entreprise de démolition en seconde période pour repousser les Nuggets à dix huit points à la fin du troisième quart. Un rush de Carmelo Anthony au cours du dernier acte n’y changera rien, le Jazz est trop fort et s'impose 117-106. Une ombre semble planer au dessus de cette équipe de Denver, celle de George Karl, qui paralyse toute l’équipe. L’assistant coach n’a pas la même aura et ne parvient pas à galvaniser ses troupes. Il faudra pour autant un regain de forme lors de la prochaine rencontre afin d’éviter l’élimination en cinq matches.
Carmelo Anthony a une nouvelle fois été productif (si l’on excepte ses 9 ballons perdus) avec 39 points et 11 rebonds à 13/26 aux shoots dont 4/4 à 3 points. Kenyon Martin apporte 14 points et 9 rebonds alors que Nene est en double-double (10 points, 11 rebonds). Enfin, la marque est complétée par Billups qui score 14 points. Côté Jazz, Carlos Boozer marque 31 points et capte 13 rebonds, alors que son compère Deron Williams inscrit 24 points et distribue 13 assists. Miles ajoute 21 points et Wesley Matthews 18 unités. Dans son rôle de sixième homme, Paul Millsap ajoute 12 points.
Les Réactions
Deron Williams, confiant avant le déplacement à Denver : « Nous nous sommes mis dans une position idéale pour gagner la série ».
Carmelo Anthony exprime sa frustration du moment : « J’essaie de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour battre le Jazz. Mais à un moment, il me faut de l’aide. Je ne suis pas là pour pointer du doigt qui que ce soit. Mais collectivement, nous devons avancer ensemble ».
Jerry Sloan sur les ressources physiques et mentales de son équipe : “Avant la fin du match, on avait l’impression qu’on aurait pas assez d’énergie pour terminer la partie. Mais heureusement, nous avons réalisé un très bon finish.”
Dans un match toujours porté sur l’offensif, les Nuggets sont encore bien loin de leur niveau affiché la saison dernière. Comme dans le reste de la série, le Jazz va peu à peu creuser un écart dans le deuxième quart-temps pour mener de 8 points à la pause. A la différence de la saison dernière où les Nuggets jouaient leur meilleur basket au moment des playoffs, cette saison ils jouent leur pire et le Jazz en profite. Le duo Williams-Boozer ne va pas se faire prier pour enfoncer le clou. Ils vont continuer leur entreprise de démolition en seconde période pour repousser les Nuggets à dix huit points à la fin du troisième quart. Un rush de Carmelo Anthony au cours du dernier acte n’y changera rien, le Jazz est trop fort et s'impose 117-106. Une ombre semble planer au dessus de cette équipe de Denver, celle de George Karl, qui paralyse toute l’équipe. L’assistant coach n’a pas la même aura et ne parvient pas à galvaniser ses troupes. Il faudra pour autant un regain de forme lors de la prochaine rencontre afin d’éviter l’élimination en cinq matches.
Carmelo Anthony a une nouvelle fois été productif (si l’on excepte ses 9 ballons perdus) avec 39 points et 11 rebonds à 13/26 aux shoots dont 4/4 à 3 points. Kenyon Martin apporte 14 points et 9 rebonds alors que Nene est en double-double (10 points, 11 rebonds). Enfin, la marque est complétée par Billups qui score 14 points. Côté Jazz, Carlos Boozer marque 31 points et capte 13 rebonds, alors que son compère Deron Williams inscrit 24 points et distribue 13 assists. Miles ajoute 21 points et Wesley Matthews 18 unités. Dans son rôle de sixième homme, Paul Millsap ajoute 12 points.
Les Réactions
Deron Williams, confiant avant le déplacement à Denver : « Nous nous sommes mis dans une position idéale pour gagner la série ».
Carmelo Anthony exprime sa frustration du moment : « J’essaie de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour battre le Jazz. Mais à un moment, il me faut de l’aide. Je ne suis pas là pour pointer du doigt qui que ce soit. Mais collectivement, nous devons avancer ensemble ».
Jerry Sloan sur les ressources physiques et mentales de son équipe : “Avant la fin du match, on avait l’impression qu’on aurait pas assez d’énergie pour terminer la partie. Mais heureusement, nous avons réalisé un très bon finish.”
Recap Game 3 : Denver Nuggets @ Utah Jazz
Deux matchs à Salt Lake City attendaient les Nuggets dans une salle surchauffée. Les cinq majeurs sont les mêmes que pour le Game 2, Williams, Matthews, Miles, Boozer et Fesenko contre Billups, Afflalo, Anthony, Martin et Nenê.
Après un excellent début de match qui les voit mener de 6 points à la fin du premier quart-temps, les Nuggets vont peu à peu se renfermer dans leur jeu individuel. Trop de un contre un, peu d'extra-passe, les Nuggets en deviennent trop prévisibles et cela fait le bonheur des joueurs de Salt Lake City. Les fans locaux vont voir une poussée de leurs role-players, et le Jazz va petit à petit revenir dans le sillage des Nuggets pour reprendre l’avantage sur un shoot de Millsap (18 points en première période). CJ Miles, Wes Matthews, Kyrylo Fesenko… ces joueurs sont dans le cinq de base de Jerry Sloan alors qu’ils viennent au mieux du second tour de la draft. On peut aussi ajouter Carlos Boozer à ce constat. En élargissant la rotation, Millsap et Korver viennent du second tour, Price n’a pas été drafté, Koufos fut choisi au premier tour mais a passé du temps en DLeague, Gaines et Jeffers ont débuté la saison en ligue de développement…. Voici la force de cette équipe, elle a la rage et se bat sur toutes les possessions, comme les Nuggets de la saison passée. Ce sont ces joueurs qui vont faire la différence, ils provoquent des fautes, rentrent des shoots mais surtout défendent dure. Mais tous ces joueurs sont dirigés par un magistral chef d'orchestre en la personne de Deron Williams. Calme, rapide mais surtout attentif, il trouve toujours le coéquipier démarqué et cela se ressent dans le deuxième quart-temps avec 70% de réussite aux shoots pour le Jazz. Au retour des vestiaires, le Jazz va continuer sur sa lancée pour asphyxier les Nuggets, 70-56. Cet écart ne sera jamais réduit par des Nuggets qui sont apathiques, et résignés devant leur destin. Le reste ne sera que du gabarge time. Utah s'impose en toute logique 105-93.
Deron Williams (24pts-10pds-3stls, 8/14) rend une copie très propre, alors que Carlos Boozer a eu un peu plus de mal (18pts-8rbs, 6/18). Wes Matthews (14pts-5rbs), CJ Miles (10pts-4rbs-3pds) et Kyrylo Fesenko (9pts-5rbs) complètent le tableau d’honneur. Pour les Nuggets, derrière Anthony (25pts-7rbs) et Billups (25pts-5rbs-3pds), c’est le grand désert. Kenyon Martin a gobé 12 rebonds mais rend un piteux 1/7 au tir, Néné fut inexistant, Smith n’était pas en réussite… Johan Petro a eu droit aux deux dernières minutes pour 1 contre et 1 faute.
Les Réactions
Deron Williams : "Nous savions qu’ils allaient trapper sur moi et essayer de faire en sorte d’éloigner le ballon de moi. Ça a pris un peu de temps pour mettre les choses en place. Mais une fois fait, nous savions ce que nous avions à faire".
Carmelo Anthony : "Ce qui me déçoit le plus, c’est que nous avons échoué collectivement. Je trouve qu’ils ont fait de bons ajustements pour défendre sur moi. Quand j’avais le ballon, je voyais deux joueurs, parfois trois. Il n’y avait pas qu’un joueur sur moi".
Après un excellent début de match qui les voit mener de 6 points à la fin du premier quart-temps, les Nuggets vont peu à peu se renfermer dans leur jeu individuel. Trop de un contre un, peu d'extra-passe, les Nuggets en deviennent trop prévisibles et cela fait le bonheur des joueurs de Salt Lake City. Les fans locaux vont voir une poussée de leurs role-players, et le Jazz va petit à petit revenir dans le sillage des Nuggets pour reprendre l’avantage sur un shoot de Millsap (18 points en première période). CJ Miles, Wes Matthews, Kyrylo Fesenko… ces joueurs sont dans le cinq de base de Jerry Sloan alors qu’ils viennent au mieux du second tour de la draft. On peut aussi ajouter Carlos Boozer à ce constat. En élargissant la rotation, Millsap et Korver viennent du second tour, Price n’a pas été drafté, Koufos fut choisi au premier tour mais a passé du temps en DLeague, Gaines et Jeffers ont débuté la saison en ligue de développement…. Voici la force de cette équipe, elle a la rage et se bat sur toutes les possessions, comme les Nuggets de la saison passée. Ce sont ces joueurs qui vont faire la différence, ils provoquent des fautes, rentrent des shoots mais surtout défendent dure. Mais tous ces joueurs sont dirigés par un magistral chef d'orchestre en la personne de Deron Williams. Calme, rapide mais surtout attentif, il trouve toujours le coéquipier démarqué et cela se ressent dans le deuxième quart-temps avec 70% de réussite aux shoots pour le Jazz. Au retour des vestiaires, le Jazz va continuer sur sa lancée pour asphyxier les Nuggets, 70-56. Cet écart ne sera jamais réduit par des Nuggets qui sont apathiques, et résignés devant leur destin. Le reste ne sera que du gabarge time. Utah s'impose en toute logique 105-93.
Deron Williams (24pts-10pds-3stls, 8/14) rend une copie très propre, alors que Carlos Boozer a eu un peu plus de mal (18pts-8rbs, 6/18). Wes Matthews (14pts-5rbs), CJ Miles (10pts-4rbs-3pds) et Kyrylo Fesenko (9pts-5rbs) complètent le tableau d’honneur. Pour les Nuggets, derrière Anthony (25pts-7rbs) et Billups (25pts-5rbs-3pds), c’est le grand désert. Kenyon Martin a gobé 12 rebonds mais rend un piteux 1/7 au tir, Néné fut inexistant, Smith n’était pas en réussite… Johan Petro a eu droit aux deux dernières minutes pour 1 contre et 1 faute.
Les Réactions
Deron Williams : "Nous savions qu’ils allaient trapper sur moi et essayer de faire en sorte d’éloigner le ballon de moi. Ça a pris un peu de temps pour mettre les choses en place. Mais une fois fait, nous savions ce que nous avions à faire".
Carmelo Anthony : "Ce qui me déçoit le plus, c’est que nous avons échoué collectivement. Je trouve qu’ils ont fait de bons ajustements pour défendre sur moi. Quand j’avais le ballon, je voyais deux joueurs, parfois trois. Il n’y avait pas qu’un joueur sur moi".
vendredi 23 avril 2010
Breaking News avant le Game 3
George Karl a fait une apparition durant l'entraînement des Nuggets. Ils devaient prendre l'avion le soir pour rejoindre Salt Lake City. On espère que l'équipe et Coach Karl se sont tous les deux transmis la bonne énergie pour que les deux puissent vaincre leurs adversaires.
Adrian Dantley : "Il semble aller bien. Il a parlé beaucoup de basketball et il [nous] a donné ses opinions [sur les systèmes de jeu] ".
Les journalistes ont alors demandé à Dantley si George Karl avait dit de se focaliser sur un élément majeur, voici la réponce : "Deron Williams. George a dit que nous ne pouvons pas le laisser nous blesser comme cela, nous devons prendre la balle de ses mains si il rentre à l'intérieur par la gauche, nous ne pouvons pas avoir trois joueurs sur une personne de l'autre côté".
Touché au genou, Kenyon Martin est incertain pour le match de ce soir face au Jazz. La décision sera prise au dernier moment. (ESPN)
Adrian Dantley : "Le genou va bien, et nous voulons l’utiliser lors de ce match. Il ne s’est pas entraîné [jeudi]. Il a juste reposé son genou".
Une bonne nouvelle pour le Jazz. Andreï Kirilenko sera de retour très bientôt. Blessé au mollet, Kirilenko n’avait pas prévu de revenir avant le second tour, à condition que Utah passe évidemment. Le Jazz a manqué les 15 derniers matchs de la saison régulière.Finalement, AK47 pourrait être dispo si la série se joue en plus de 6 matchs, ce qui risque d’être le cas au vu des deux premiers matchs. Il a recommencé à trottiner ce matin à l'entraînement.
Sur tweeter, Ty Lawson nous donne son avis sur la série entre les Lakers et Oklahoma City : "Lakers contre Oklahoma City ... Durantula ... Allez-y".
Autre tweet, Carmelo Anthony a tenu à feliciter le nouveau plus jeune vainqueur du titre de meilleur scoreur de la NBA : " Félicitations à mon pote Kevin Durant pour son titre de meilleur scoreur. Il le mérite".
Ty Lawson a présenté ses nouvelles chaussures sur son tweeter, voici la photo :
Adrian Dantley : "Il semble aller bien. Il a parlé beaucoup de basketball et il [nous] a donné ses opinions [sur les systèmes de jeu] ".
Les journalistes ont alors demandé à Dantley si George Karl avait dit de se focaliser sur un élément majeur, voici la réponce : "Deron Williams. George a dit que nous ne pouvons pas le laisser nous blesser comme cela, nous devons prendre la balle de ses mains si il rentre à l'intérieur par la gauche, nous ne pouvons pas avoir trois joueurs sur une personne de l'autre côté".
Touché au genou, Kenyon Martin est incertain pour le match de ce soir face au Jazz. La décision sera prise au dernier moment. (ESPN)
Adrian Dantley : "Le genou va bien, et nous voulons l’utiliser lors de ce match. Il ne s’est pas entraîné [jeudi]. Il a juste reposé son genou".
Une bonne nouvelle pour le Jazz. Andreï Kirilenko sera de retour très bientôt. Blessé au mollet, Kirilenko n’avait pas prévu de revenir avant le second tour, à condition que Utah passe évidemment. Le Jazz a manqué les 15 derniers matchs de la saison régulière.Finalement, AK47 pourrait être dispo si la série se joue en plus de 6 matchs, ce qui risque d’être le cas au vu des deux premiers matchs. Il a recommencé à trottiner ce matin à l'entraînement.
Sur tweeter, Ty Lawson nous donne son avis sur la série entre les Lakers et Oklahoma City : "Lakers contre Oklahoma City ... Durantula ... Allez-y".
Autre tweet, Carmelo Anthony a tenu à feliciter le nouveau plus jeune vainqueur du titre de meilleur scoreur de la NBA : " Félicitations à mon pote Kevin Durant pour son titre de meilleur scoreur. Il le mérite".
Ty Lawson a présenté ses nouvelles chaussures sur son tweeter, voici la photo :
mardi 20 avril 2010
Recap Game 2 : Denver Nuggets vs Utah Jazz
Faisant face à la blessure de Mehmet Okur, Jerry Sloan a décidé d’aligner Fesenko dans son cinq de départ, pour le reste rien n’a changé et les deux coachs ont aligné leurs cinq classiques.
Le premier quart-temps, l’intensité des playoffs est toujours là
Nenê remporte l’entre-deux. Dès la première action, le Jazz a reçu l’ordre d’être agressif en défense, cela se voit avec une faute de CJ Miles sur le premier shoot du match de Carmelo Anthony, 2/2 aux lancers-francs. Afflalo sert involontairement Nenê sous le panier, 4-0 Nuggets. Melo en pénétration pour ajouter encore deux points, 6-2 pour les joueurs du Colorado, Miles lui répond dans la foulée, 6-4. Le match est parti sur les mêmes bases que le premier, le jeu est très rapide. Afflalo joue parfaitement en défense sur D-Will, il intercepte le ballon pour offrir un caviar en contre-attaque à Billups, 8-4, les Nuggets débutent parfaitement la rencontre. Nenê, bien servi par Billups, postérise Fesenko d’un dunk ultra puissant, 10-4 Nuggets, il reste 9 minutes à jouer dans le premier quart-temps. Afflalo dégaine juste derrière la ligne à trois points pour offrir 7 points d’avance aux Pépites. D-Will permet au Jazz de recoller à deux points grâce à un shoot derrière la ligne des 7 mètres 23. Belle défense des Nuggets qui provoquent une perte de balle de Miles, les Nuggets semblent être rentrés dans le match avec beaucoup d’intensité. Leur jeu offensif est avant tout tourné sur l’intérieur où Nenê semble avoir un avantage face au jeune Fesenko. Melo part ligne de fond pour claquer un dunk à deux mains, les Nuggets reprennent l’avantage 17-15. Millsap égalise dans la foulée. Martin fixe puis sert un Melo lancé comme un boulet de canon, 19-17. Après un cafouillage, D-Will se retrouve tout seul à trois points pour donner l’avantage au Jazz, il est à 100% aux shoots ce soir, 20-19. JR Smith, le héro du quatrième quart-temps du Game 1 rentre en jeu, sous l’ovation des fans du Pepsi Center. Sur une contre-attaque, Melo fait faute sur D-Will qui reste au sol, son genou à l’air d’avoir tourné. C’est une faute flagrante qui est appelée contre Melo. Grâce à la faute flagrante et à une faute sifflée contre Martin, le Jazz enchaine un 4/4 aux lancers-francs. Petro fait son entrée alors que Deron Williams file directement dans les vestiaires. Faute sur un tir à trois points de Billups qui va profiter des trois lancers-francs afin d’égaliser, 24 partout à 3:16 de la fin. Super défense du Birdman qui vole la balle dans les mains de Carlos Boozer, JR Smith remonte vite le ballon et shoote à trois points mais c’est trop à gauche. Petro score ses deux premiers points de la série, 26-24 pour les Nuggets qui repassent devant. D-Will revient sur le parquet après un petit tour dans les vestiaires, sa rentrée est efficace puisqu’il donne trois points d’avance au Jazz d’un tir primé. Petro ramène tout de suite les Nuggets à un point, 31-30 en faveur du Jazz. D-Will fixe la défense des Nuggets et offre un caviar à Fesenko qui écrase un gros dunk à deux mains à 3 secondes de la fin. 33-30 en faveur du Jarr au terme de ce premier quart-temps. Les Nuggets jouent bien en attaque mais la défense fait encore défaut ce soir, il faudra vite corriger cela s’ils veulent espérer conserver l’avantage du terrain.
Le deuxième quart-temps, Utah passe la vitesse supérieure
Smith joue parfaitement le coup avec un petit fade-away, 35-32 pour les visiteurs. Faute sifflée contre le Birdman qui pourtant avait fait un contre très propre sur cette action, curieuse décision. Heureusement Fesenko manque les deux, toujours 35-32. Nenê permet aux Nuggets de repasser devant après une contre-attaque conclue main gauche, 36-35. La défense de Jerry Sloan joue la zone lorsque Carmelo Anthony a le ballon, sur les dernières actions, on peut voir que les cinq joueurs du Jazz sont au poste bas pour l’attendre s’il décide de pénétrer. Smith conclut une contre-attaque pour offrir trois points d’avance aux Nuggets, 42-39. Boozer égalise avec un petit shoot mi-distance. Les deux équipes multiplient les fautes et c’est le meneur All-star du Jazz qui va se charger d’égaliser à 48 partout. Rebond offensif de Lawson qui sert Billups qui arrête l’incendie que le Jazz avait commencé à allumer, 53-51 pour le Jazz. Faute offensive sifflée contre le meneur d’Utah, mais les arbitres compensent directement de l’autre côté, en sifflant à l’encontre de Melo sur une prise de position sur D-Will, il reste 2 :50 à jouer avant la mi-temps. Matthews à trois points donne 8 points d’avance aux joueurs de Salt Lake City, 59-51. D-Will sur deux lancers-francs permet au Jazz de mener 63-51 à la mi-temps. Le Jazz vient d’affliger un 19-6 aux Nuggets sans que ceux-ci n’aient eu le moindre sursaut d’orgueil.
Le troisième quart-temps, K-Mart et Melo maintiennent l’espoir
Le troisième quart temps repart sur les mêmes bases que le précédent. Melo est contenu à 6 m du cercle, deux joueurs sont en permanence prêts à venir en aide quand il essaie de s’approcher. Mais cette équipe prouvait qu’elle n’avait besoin de personne pour se transcender. Revenus des vestiaires avec 12 points de retard, les Nuggets revenaient dans le match. D’abord en défense en muselant Carlos Boozer et en montrant plus de volonté sur les pick-and-roll. Puis en attaque où Carmelo Anthony, maladroit mais combatif, venait chercher ses points aux lancers. Pourtant ce travail ne paye pas encore et Boozer d’une claquette ultra puissante donne 14 points d’avance aux joueurs de Salt Lake City, temps mort demandé par Adrian Dantley. Pourtant, Denver ne sort pas du match et recolle. Tout d’abord par un Melo en pénétration et par K-Mart. Il va enchaîner 3 énormes contres et deux gros dunks en moins de 6 minutes, il redonne une cohésion défensive aux siens. Un jeu beaucoup plus agressif qui permet aux hommes d’Adrian Dantley de passer un 14-0 au Jazz en 4 minutes et de recoller à 76 partout après deux lancers manqués par Carlos Boozer, il reste 2:59. Korver, en sorti d’écran, va donner 6 points d’avance au Jazz 84-78. Le troisième quart-temps se termine sur le score de 88-82 en faveur d’Utah. Un quart-temps très haché et toujours beaucoup de lancers-francs tirés.
Le quatrième quart-temps, Korver l’assassin
Afflalo essaye de sonner le réveil des Nuggets, d’un joli spin moove, il inscrit deux points pour ramener les Nuggets à quatre longueurs, 88-84. Les fautes sont légions et les deux équipes ne scorent quasiment qu’avec des lancers. Nenê conclut une contre-attaque et ramène les Nuggets à une possession 91-89. A partir de ce moment, et durant tout le quatrième quart temps, on aura droit à un match à une possession. A 9’45 du terme, Billups, en première intention, donne l’avantage aux Nuggets (92-91) pour la première fois depuis plus de 15 minutes (48-46). D-Will sert un caviar ligne de fond à Millsap qui conclut par un dunk à deux mains, 95-92 Jazz. Melo avec un deux plus un en pénétration va alors égaliser à 95 partout. Melo est très agressif et il décide d’aller chercher ses points sur la ligne des lancers (13/13 aux lancers à ce moment du match), 97-95 Nuggets. Andersen bien servi par Billups permet aux Nuggets de mener de trois points à 6:17 de la fin. Alors que les Nuggets mènent de trois points 106-103, D-Will puis l’homme de la fin de match Kyle Korver redonne l’avantage aux siens avec un shoot longue distance à 1’30 de la fin 108-106. Billups obtient deux lancers mais il en rate un, 108-107 Jazz à 53 secondes du terme. Korver effectue un passage en force, puis Billups s’empalle à son tour sur Korver, passage en force. Melo essaye d’intercepter la balle sur Miles mais il commet sa sixième faute et il doit quitter ses coéquipiers. Miles rentre ses deux lancers, 110-107 à 25 secondes de la fin. Nenê arrache le dunk à 20 secondes de la fin 110-109. Les Nuggets font faute et D-Will convertit les deux, 112-109 Jazz, 11 secondes à jouer. Billups manque le trois points de l’égalisation mais Martin récupère le rebond offensif 112-111 Jazz à 6 secondes de la fin. C’est Korver encore, qui marque les deux derniers points du match, sur la ligne de réparation, à 6 secondes du terme. Billups a alors la balle de l’égalisation mais il manque de nouveau le tir primé qui aurait permis aux Nuggets d’égaliser. C’est Utah s’impose, 114-111.
Pour le Jazz, Deron Williams cumule 33 points et 14 assists, Carlos Boozer plante 20 points et gobe 15 rebonds, Paul Millsap ajoute 18 points et 5 rebonds, CJ Miles score 17 points et Kyle Korver 13. Dans le camp d’en face, Carmelo Anthony termine avec 32 points (9/25), Néné Hilario ajoute 18 points et 6 rebonds, Chancey Billups 17 points et 11 assists, et Kenyon Martin 15 points.
Les réactions
Deron Williams : « Nous n’allons pas abandonner notre saison parce que des gars sont absents. [...] Tous les jeunes, et en particulier CJ (Miles), ont fait un travail énorme. Ils nous ont permis de remporter ce match. A nous de continuer comme ça ».
Carlos Boozer : "Le fait que [Carmelo Anthony] ne soit plus sur le terrain durant les 25 dernières secondes était important pour nous".
Johan Petro : "Il y a eu quelques mauvais coups de sifflet dans le money time mais on doit faire avec et se battre malgré tout. On a manqué des tirs faciles, des layups, et ça compte à la fin. Mais on sait ce qu’on a à faire. On va gagner un match là bas. Ce sont les playoffs ».
Jerry Sloan sur le joker Fesenko : “Fesenko répond présent. Il est jeune et fait quelques fautes bêtes mais il fait le travail et toute l’équipe répond présent.”
Charles Barkley : “Fesenko fait plus que son travail. Utah est présent en défense et nettoie bien le panier, ça donne de bonnes relances. En continuant comme ça, ils auront la victoire, c’est la base du basket.”
Les Ups and Downs du Game 2
Je ne trouve malheureusement aucun point d’intéressant dans ce match.
- La défense : Les Nuggets se cherchent dans ce domaine mais vivement qu’ils se trouvent car là c’est n’importe quoi. Deux matchs de Playoffs où les Pépites encaissent plus de 110 points
- Plus d’extra passe : Les Nuggets ont tendance à trop aller au panier plutôt que de jouer l’extra-passe. Cela se sent et les joueurs deviennent prévisibles et les fautes offensives s’accumulent.
- Les fautes : Les arbitres ont sifflé 67 fautes, 37 pour les Nuggets, tout le cinq de base termine avec 5 fautes, excepté Anthony (6 fautes). Le Jazz n’est pas en reste, 30 fautes sifflées. Pour autant, les Nuggets se sont montrés plus adroits aux lancer-francs (37/44 contre 36/47). Deron Williams (16/18) et Carmelo Anthony (14/15) ont passé du temps sur la ligne de réparation.
- Adrian Dantley : Sa gestion de match a été catastrophique. Aucun temps mort demandé alors que les Nuggets s’enfonçaient en fin de deuxième quart-temps. Cela leur a coûté le match car ils n’avaient plus de jus pour finir le match, après l’effort fourni dans le troisième quart-temps pour recoller au score. En espérant que George Karl revienne pour redonner de la voix dans ce vestiaire qui en manque cruellement.
Le premier quart-temps, l’intensité des playoffs est toujours là
Nenê remporte l’entre-deux. Dès la première action, le Jazz a reçu l’ordre d’être agressif en défense, cela se voit avec une faute de CJ Miles sur le premier shoot du match de Carmelo Anthony, 2/2 aux lancers-francs. Afflalo sert involontairement Nenê sous le panier, 4-0 Nuggets. Melo en pénétration pour ajouter encore deux points, 6-2 pour les joueurs du Colorado, Miles lui répond dans la foulée, 6-4. Le match est parti sur les mêmes bases que le premier, le jeu est très rapide. Afflalo joue parfaitement en défense sur D-Will, il intercepte le ballon pour offrir un caviar en contre-attaque à Billups, 8-4, les Nuggets débutent parfaitement la rencontre. Nenê, bien servi par Billups, postérise Fesenko d’un dunk ultra puissant, 10-4 Nuggets, il reste 9 minutes à jouer dans le premier quart-temps. Afflalo dégaine juste derrière la ligne à trois points pour offrir 7 points d’avance aux Pépites. D-Will permet au Jazz de recoller à deux points grâce à un shoot derrière la ligne des 7 mètres 23. Belle défense des Nuggets qui provoquent une perte de balle de Miles, les Nuggets semblent être rentrés dans le match avec beaucoup d’intensité. Leur jeu offensif est avant tout tourné sur l’intérieur où Nenê semble avoir un avantage face au jeune Fesenko. Melo part ligne de fond pour claquer un dunk à deux mains, les Nuggets reprennent l’avantage 17-15. Millsap égalise dans la foulée. Martin fixe puis sert un Melo lancé comme un boulet de canon, 19-17. Après un cafouillage, D-Will se retrouve tout seul à trois points pour donner l’avantage au Jazz, il est à 100% aux shoots ce soir, 20-19. JR Smith, le héro du quatrième quart-temps du Game 1 rentre en jeu, sous l’ovation des fans du Pepsi Center. Sur une contre-attaque, Melo fait faute sur D-Will qui reste au sol, son genou à l’air d’avoir tourné. C’est une faute flagrante qui est appelée contre Melo. Grâce à la faute flagrante et à une faute sifflée contre Martin, le Jazz enchaine un 4/4 aux lancers-francs. Petro fait son entrée alors que Deron Williams file directement dans les vestiaires. Faute sur un tir à trois points de Billups qui va profiter des trois lancers-francs afin d’égaliser, 24 partout à 3:16 de la fin. Super défense du Birdman qui vole la balle dans les mains de Carlos Boozer, JR Smith remonte vite le ballon et shoote à trois points mais c’est trop à gauche. Petro score ses deux premiers points de la série, 26-24 pour les Nuggets qui repassent devant. D-Will revient sur le parquet après un petit tour dans les vestiaires, sa rentrée est efficace puisqu’il donne trois points d’avance au Jazz d’un tir primé. Petro ramène tout de suite les Nuggets à un point, 31-30 en faveur du Jazz. D-Will fixe la défense des Nuggets et offre un caviar à Fesenko qui écrase un gros dunk à deux mains à 3 secondes de la fin. 33-30 en faveur du Jarr au terme de ce premier quart-temps. Les Nuggets jouent bien en attaque mais la défense fait encore défaut ce soir, il faudra vite corriger cela s’ils veulent espérer conserver l’avantage du terrain.
Le deuxième quart-temps, Utah passe la vitesse supérieure
Smith joue parfaitement le coup avec un petit fade-away, 35-32 pour les visiteurs. Faute sifflée contre le Birdman qui pourtant avait fait un contre très propre sur cette action, curieuse décision. Heureusement Fesenko manque les deux, toujours 35-32. Nenê permet aux Nuggets de repasser devant après une contre-attaque conclue main gauche, 36-35. La défense de Jerry Sloan joue la zone lorsque Carmelo Anthony a le ballon, sur les dernières actions, on peut voir que les cinq joueurs du Jazz sont au poste bas pour l’attendre s’il décide de pénétrer. Smith conclut une contre-attaque pour offrir trois points d’avance aux Nuggets, 42-39. Boozer égalise avec un petit shoot mi-distance. Les deux équipes multiplient les fautes et c’est le meneur All-star du Jazz qui va se charger d’égaliser à 48 partout. Rebond offensif de Lawson qui sert Billups qui arrête l’incendie que le Jazz avait commencé à allumer, 53-51 pour le Jazz. Faute offensive sifflée contre le meneur d’Utah, mais les arbitres compensent directement de l’autre côté, en sifflant à l’encontre de Melo sur une prise de position sur D-Will, il reste 2 :50 à jouer avant la mi-temps. Matthews à trois points donne 8 points d’avance aux joueurs de Salt Lake City, 59-51. D-Will sur deux lancers-francs permet au Jazz de mener 63-51 à la mi-temps. Le Jazz vient d’affliger un 19-6 aux Nuggets sans que ceux-ci n’aient eu le moindre sursaut d’orgueil.
Le troisième quart-temps, K-Mart et Melo maintiennent l’espoir
Le troisième quart temps repart sur les mêmes bases que le précédent. Melo est contenu à 6 m du cercle, deux joueurs sont en permanence prêts à venir en aide quand il essaie de s’approcher. Mais cette équipe prouvait qu’elle n’avait besoin de personne pour se transcender. Revenus des vestiaires avec 12 points de retard, les Nuggets revenaient dans le match. D’abord en défense en muselant Carlos Boozer et en montrant plus de volonté sur les pick-and-roll. Puis en attaque où Carmelo Anthony, maladroit mais combatif, venait chercher ses points aux lancers. Pourtant ce travail ne paye pas encore et Boozer d’une claquette ultra puissante donne 14 points d’avance aux joueurs de Salt Lake City, temps mort demandé par Adrian Dantley. Pourtant, Denver ne sort pas du match et recolle. Tout d’abord par un Melo en pénétration et par K-Mart. Il va enchaîner 3 énormes contres et deux gros dunks en moins de 6 minutes, il redonne une cohésion défensive aux siens. Un jeu beaucoup plus agressif qui permet aux hommes d’Adrian Dantley de passer un 14-0 au Jazz en 4 minutes et de recoller à 76 partout après deux lancers manqués par Carlos Boozer, il reste 2:59. Korver, en sorti d’écran, va donner 6 points d’avance au Jazz 84-78. Le troisième quart-temps se termine sur le score de 88-82 en faveur d’Utah. Un quart-temps très haché et toujours beaucoup de lancers-francs tirés.
Le quatrième quart-temps, Korver l’assassin
Afflalo essaye de sonner le réveil des Nuggets, d’un joli spin moove, il inscrit deux points pour ramener les Nuggets à quatre longueurs, 88-84. Les fautes sont légions et les deux équipes ne scorent quasiment qu’avec des lancers. Nenê conclut une contre-attaque et ramène les Nuggets à une possession 91-89. A partir de ce moment, et durant tout le quatrième quart temps, on aura droit à un match à une possession. A 9’45 du terme, Billups, en première intention, donne l’avantage aux Nuggets (92-91) pour la première fois depuis plus de 15 minutes (48-46). D-Will sert un caviar ligne de fond à Millsap qui conclut par un dunk à deux mains, 95-92 Jazz. Melo avec un deux plus un en pénétration va alors égaliser à 95 partout. Melo est très agressif et il décide d’aller chercher ses points sur la ligne des lancers (13/13 aux lancers à ce moment du match), 97-95 Nuggets. Andersen bien servi par Billups permet aux Nuggets de mener de trois points à 6:17 de la fin. Alors que les Nuggets mènent de trois points 106-103, D-Will puis l’homme de la fin de match Kyle Korver redonne l’avantage aux siens avec un shoot longue distance à 1’30 de la fin 108-106. Billups obtient deux lancers mais il en rate un, 108-107 Jazz à 53 secondes du terme. Korver effectue un passage en force, puis Billups s’empalle à son tour sur Korver, passage en force. Melo essaye d’intercepter la balle sur Miles mais il commet sa sixième faute et il doit quitter ses coéquipiers. Miles rentre ses deux lancers, 110-107 à 25 secondes de la fin. Nenê arrache le dunk à 20 secondes de la fin 110-109. Les Nuggets font faute et D-Will convertit les deux, 112-109 Jazz, 11 secondes à jouer. Billups manque le trois points de l’égalisation mais Martin récupère le rebond offensif 112-111 Jazz à 6 secondes de la fin. C’est Korver encore, qui marque les deux derniers points du match, sur la ligne de réparation, à 6 secondes du terme. Billups a alors la balle de l’égalisation mais il manque de nouveau le tir primé qui aurait permis aux Nuggets d’égaliser. C’est Utah s’impose, 114-111.
Pour le Jazz, Deron Williams cumule 33 points et 14 assists, Carlos Boozer plante 20 points et gobe 15 rebonds, Paul Millsap ajoute 18 points et 5 rebonds, CJ Miles score 17 points et Kyle Korver 13. Dans le camp d’en face, Carmelo Anthony termine avec 32 points (9/25), Néné Hilario ajoute 18 points et 6 rebonds, Chancey Billups 17 points et 11 assists, et Kenyon Martin 15 points.
Les réactions
Deron Williams : « Nous n’allons pas abandonner notre saison parce que des gars sont absents. [...] Tous les jeunes, et en particulier CJ (Miles), ont fait un travail énorme. Ils nous ont permis de remporter ce match. A nous de continuer comme ça ».
Carlos Boozer : "Le fait que [Carmelo Anthony] ne soit plus sur le terrain durant les 25 dernières secondes était important pour nous".
Johan Petro : "Il y a eu quelques mauvais coups de sifflet dans le money time mais on doit faire avec et se battre malgré tout. On a manqué des tirs faciles, des layups, et ça compte à la fin. Mais on sait ce qu’on a à faire. On va gagner un match là bas. Ce sont les playoffs ».
Jerry Sloan sur le joker Fesenko : “Fesenko répond présent. Il est jeune et fait quelques fautes bêtes mais il fait le travail et toute l’équipe répond présent.”
Charles Barkley : “Fesenko fait plus que son travail. Utah est présent en défense et nettoie bien le panier, ça donne de bonnes relances. En continuant comme ça, ils auront la victoire, c’est la base du basket.”
Les Ups and Downs du Game 2
Les Ups
Je ne trouve malheureusement aucun point d’intéressant dans ce match.
Les Downs
- La défense : Les Nuggets se cherchent dans ce domaine mais vivement qu’ils se trouvent car là c’est n’importe quoi. Deux matchs de Playoffs où les Pépites encaissent plus de 110 points
- Plus d’extra passe : Les Nuggets ont tendance à trop aller au panier plutôt que de jouer l’extra-passe. Cela se sent et les joueurs deviennent prévisibles et les fautes offensives s’accumulent.
- Les fautes : Les arbitres ont sifflé 67 fautes, 37 pour les Nuggets, tout le cinq de base termine avec 5 fautes, excepté Anthony (6 fautes). Le Jazz n’est pas en reste, 30 fautes sifflées. Pour autant, les Nuggets se sont montrés plus adroits aux lancer-francs (37/44 contre 36/47). Deron Williams (16/18) et Carmelo Anthony (14/15) ont passé du temps sur la ligne de réparation.
- Adrian Dantley : Sa gestion de match a été catastrophique. Aucun temps mort demandé alors que les Nuggets s’enfonçaient en fin de deuxième quart-temps. Cela leur a coûté le match car ils n’avaient plus de jus pour finir le match, après l’effort fourni dans le troisième quart-temps pour recoller au score. En espérant que George Karl revienne pour redonner de la voix dans ce vestiaire qui en manque cruellement.
lundi 19 avril 2010
Breaking News avant le Game 2
Les Nuggets s'attendent à un match beaucoup plus dur que celui de samedi soir :
Chauncey Billups : "Le Game 2 est plus important car tu veux conserver l'avantage du terrain".
Adrian Dantley : "Le Game 2 est plus dur, plus difficile. Ils [les joueurs des Nuggets] savent que s'ils veulent conserver l'avantage du terrain, ils devront jouer dur. Avec notre équipe nous savons jamais [par avance], mais une seule chose est sûre, c'est qu'ils vont arriver avec beaucoup d'intensité".
Kenyon Martin a joué 35 minutes dans le Game 1 et son genou a l'air de tenir :
"Nous avons un plan pour être sur qu'il [son genou] reste dans cet état".
K-Mart avait d'ailleurs refusé de rentrer en jeu lorsque son équipe menait de 18 points : "Ils ont voulu me remettre sur le terrain. Nous possédions 18 points d'avance donc j'ai dit que cela ne servait à rien d'y aller".
Adrian Dantley ne pense pas que Jerry Sloan va demander à ses joueurs de "switcher" sur Carmelo Anthony en défense : "... Dans le passé, quand j'étais avec Jerry Sloan, ils [Sloan et ses assistants] voulaient que l'on joue la défense en un contre un. Ils ne croient pas au switch. Ils pensent qu'il faut se battre sur les écrans et jouer dur en un contre un. Ils ont la rotation nécessaire pour le faire, et ils vont surement nous faire quelques pièges, mais je ne sais pas [référence à l'utilisation du switch]".
Mehmet Okur sera absent pour le reste de la série. Hier, il a passé une IRM révélant une rupture du tendon d'achille. Son indisponibilité pourrait aller de 3 à 6 mois. Le nouveau pivot titulaire sera Kyrylo Fesenko ou Kosta Koufos, alors que Paul Millsap devrait continuer à sortir du banc.
Pour finir, une photo de Carmelo Anthony et LalaVasquez, tout sourire après la victoire au Game 1. Pour info, ils ont pour projet de se marier cet été, ce qui inclus le forfait de Melo aux championnats du monde.
Chauncey Billups : "Le Game 2 est plus important car tu veux conserver l'avantage du terrain".
Adrian Dantley : "Le Game 2 est plus dur, plus difficile. Ils [les joueurs des Nuggets] savent que s'ils veulent conserver l'avantage du terrain, ils devront jouer dur. Avec notre équipe nous savons jamais [par avance], mais une seule chose est sûre, c'est qu'ils vont arriver avec beaucoup d'intensité".
Kenyon Martin a joué 35 minutes dans le Game 1 et son genou a l'air de tenir :
"Nous avons un plan pour être sur qu'il [son genou] reste dans cet état".
K-Mart avait d'ailleurs refusé de rentrer en jeu lorsque son équipe menait de 18 points : "Ils ont voulu me remettre sur le terrain. Nous possédions 18 points d'avance donc j'ai dit que cela ne servait à rien d'y aller".
Adrian Dantley ne pense pas que Jerry Sloan va demander à ses joueurs de "switcher" sur Carmelo Anthony en défense : "... Dans le passé, quand j'étais avec Jerry Sloan, ils [Sloan et ses assistants] voulaient que l'on joue la défense en un contre un. Ils ne croient pas au switch. Ils pensent qu'il faut se battre sur les écrans et jouer dur en un contre un. Ils ont la rotation nécessaire pour le faire, et ils vont surement nous faire quelques pièges, mais je ne sais pas [référence à l'utilisation du switch]".
Mehmet Okur sera absent pour le reste de la série. Hier, il a passé une IRM révélant une rupture du tendon d'achille. Son indisponibilité pourrait aller de 3 à 6 mois. Le nouveau pivot titulaire sera Kyrylo Fesenko ou Kosta Koufos, alors que Paul Millsap devrait continuer à sortir du banc.
Pour finir, une photo de Carmelo Anthony et LalaVasquez, tout sourire après la victoire au Game 1. Pour info, ils ont pour projet de se marier cet été, ce qui inclus le forfait de Melo aux championnats du monde.
dimanche 18 avril 2010
Recap Game 1 : Denver Nuggets vs Utah Jazz
C’est parti pour les playoffs 2010. Dans un Pepsi Center chaud bouillant, les deux équipes vont s’affronter. Le duel au poste 4 aura bien lieu ce soir avec la présence de Kenyon Martin et de Carlos Boozer, seul absent Andrei Kirilenko qui a aggravé sa blessure jeudi à l’entraînement. Les deux coachs ont aligné un cinq classique, avec Billups, Afflalo, Anthony, Martin et Nenê côté Nuggets, et en face Deron Williams, Matthews, Miles, Boozer et Okur pour Jerry Sloan. La tension est à son comble avant le coup de sifflet, K-Mart a qualifié ce match dans la presse comme « une victoire obligatoire ».
Le premier quart-temps, La guerre entre Melo et Miles
Okur remporte l’entre-deux, on entend un Pepsi Center surchauffé, qui attend beaucoup de ses joueurs pour qu’ils rééditent la performance de la saison dernière. La tactique des Nuggets est clair, mettre beaucoup de rythme, en jouant les contre-attaques à fond, c’est ainsi que Billups provoque la première faute de Williams au bout de 30 secondes. Celui-ci va ouvrir le compteur du match avec un lay-up, 2 à 0 pour le Jazz. Le secteur intérieur des Nuggets est enfin reformé depuis le mois de mars et la connexion s’effectue tout de suite avec Martin qui sert Nenê qui s’envole au dunk pour l’égalisation. Boozer tient parfaitement sa place d’un fadeaway pour redonner l’avantage à son équipe. Le jeu du Jazz est très bien rodé, le ballon circule vite à l’extérieur ce qui permet à Miles de venir postérizer Martin avec la faute, 7-4 Jazz. Mais il a oublié qu’il ne faut jamais mettre en rogne un K-Mart, qui va alors se venger en volant la balle à Boozer pour venir écraser un dunk à une main. Le jeu est up tempo en ce début de match, beaucoup de shoots au début de la possession, cela se voit avec Afflalo qui sert un Melo qui arrive en deuxième rideau à trois points, 11 à 9, c’est la première fois que les Nuggets mènent dans ce match. Déjà 20 points inscrit en 3 minutes 20. Les Nuggets sont plein d’entrain et d’intensité, cela fait beaucoup de matchs qu’on ne l’ait pas vu jouer de cette manière, le retour en tant que titulaire de K-Mart donne des ailes aux autres. Miles est chaud côté Utah, avec 10 points en 5 minutes, il permet au Jazz de mener de trois points. On va alors assister à une grosse séquence de la part des Nuggets avec une bonne circulation de balle, c’est d’abord Nenê qui score dans la painture, puis Melo qui score en cost-to-cost et pour finir Billups en lay-up, 19 partout, 5 :46 à jouer. Billups se joue de Miles pour redonner l’avantage aux Pépites. Melo tente sa chance à trois points mais c’est court ce qui permet au Jazz de relancer vite et Williams provoque la deuxième faute de Billups. Les Jazz ont déjà tenté 7 lancers-francs pour 100% de réussite, contre 0 côté Nuggets. On remarque que comme l’année dernière où Dahntay Jones gardait Paul, c’est au tour d’Afflalo de se charger de D-Will. Anthony shoote en partant vers la gauche 23-21 pour les Nuggs. Miles est décidément très en forme, 3 points pour redonner l’avantage. Le leadership qui n’arrête pas de changer de camps. Une nouvelle fois, la bonne vision de jeu de Nenê fait la différence, il sert Melo qui score, 25-24 Nuggs. Comme je l’avais souligné dans la preview, les Nuggets vont jouer beaucoup à l’intérieur et cela se voit avec 18 points inscrits contre 4 pour les joueurs de Salt Lake City. Billups commet sa deuxième faute du soir et est immédiatement remplacé par Lawson qui est acclamé par le Pepsi Center. Encore une fois Melo part sur sa gauche et se stoppe puis shoote et c’est toujours dedans, 30-28 pour les Nuggets. C’est sur ce score que le premier quart-temps s’achève. Agréable et fluide, ce quart-temps est rythmé et serré, c’est un vrai match de playoffs.
Le deuxième quart-temps, l'intensité monte d'un cran
Le deuxième quart-temps débute comme le premier, Lawson plante son premier shoot du match à trois points pour donner le plus gros écart du match en faveur des Nuggets, +5. Mais la rentrée de Millsap est prolifique côté Utah, avec 4 points et un lancer-franc manqué, il permet à son équipe de recoller à un point, 33-32 Nuggets. Lawson apporte un rythme de folie, il intercepte une remise en jeu et court à fon vers le panier, 35-32. Melo score de nouveau à mi-distance, déjà 15 points pour lui après 14 minutes de jeu. Statistique intéressante, Lawson tourne à 19 points en moyenne face à Utah, bien au dessus de ses 8,3 habituels. Sur un départ en tête de raquette, Okur s’écroule tout seul et semble souffrir de la cheville, cela me rappelle étrangement une action où le Turc s’était blessé dès la première action face aux Nuggets suite à un contact avec Nenê.
Okur raconte son action : « J’étais entrain de pénétrer vers le panier, puis j’ai glissé. Après j’ai ressenti une douleur car tout mon poids était sur mon côté gauche car je rentrais vers la droite. Puis j’ai senti un truc lâché ».
Après cet incident, Boozer redonne l’avantage au Jazz, 41-40. Ty Lawson fait décidément une belle rentrée, il égalise à trois points, 45 partout. Lawson, ecnore lui, donne un caviar à Nenê 51-49 Jazz. Le deuxième quart-temps se termine sur un score de 57 à 56 en faveur des Nuggets. Les Nuggets commettent beaucoup de fautes inutiles cequi fait que 5 de leurs joueurs ont plus de deux fautes : Billups 2, Lawson 2, Martin 3, Melo 3 et Smith 3. Ce quart-temps a été beaucoup plus haché que le premier.
Le troisième quart-temps, le chassé-croisé
Les Nuggets reviennent tout de suite avec de meilleures intentions, Martin défend superbement sur Millsap qui effectue un air-ball. Melo redonne trois points d’avance aux Nuggets avec un shoot mi-distance 59-56. Melo shoote mais c’est manqué, il sauve le ballon et Miles commet une faute sur Billups. Le joueur du Jazz reste au sol. Les Nuggets sont plus agressifs, Melo intercepte donne à Billups qui transmet à Afflalo, qui sert Martin sous le panier pour le dunk ravageur 66-58 pour les joueurs du Colorado. D-Will et Korver se réveille pour ramener le Jazz à égalité. Martin bloque Boozer et Afflalo marque un tir primé, +5 Nuggets. Mais le meilleur shooteur à trois points du championnat va redonner l’avantage au Jazz, 80-79. Un chassé croisé va alors s’effectuer entre les deux équipes. Melo va alors scorer à l’intérieur puis derrière la ligne des 7 mètres 23 pour conclure le troisième quart, 88-86 en faveur des Nuggets.
Le quatrième quart-temps, JR Swish Time
C’est parti pour le sprint final dans ce Game 1 des playoffs. Le Jazz score d’entrée mais Melo leur répond dos au cercle 90-88. Jr Smith va alors complètement se réveiller, 9 points d’affilés, 3 à trois points. Il s’enflamme alors et tente un tir impossible à 11 mètres qu’il rate. Heureusement il prend le rebond offensif et marque, 101-93 Nuggets. Nenê score avec la faute, mais il manque le lancer-franc, 104-98. Interception de Nenê qui donne à Smith qui sert Melo qui finit tel un Julius Erving de la grande époque, 108-98, c’est la première fois dans le match qu’une équipe prend dix points d’avance, 6 :30 à jouer. Melo, Nenê, Smith et Billups vont tour à tour tuer le match jusqu’à compter 16 points d’avance 120 :104 à 3 minutes de la fin. Le reste c’est pour le banc et le score final est de 126 à 113 pour les Nuggets qui remportent le Game 1 à domicile.
Les Nuggets ont été sérieux, agressifs mais surtout ils ont mis beaucoup d’intensité à l’intérieur en dominant ce secteur (52 points contre 34 pour le Jazz) ce qui leur a permis de prendre le meilleur sur les joueurs de Salt Lake City. La défense devra est plus serrée mais aussi il faudra commettre moins de fautes inutiles pour s’imposer dans le Game 2. Carmelo avec ses 42 points (18/25), effectue son nouveau record personnel en playoffs. Nenê Hilario ajoute 20 points, 6 rebonds et 3 assists, Chauncey Billups 15 points et 8 assists, Arron Afflalo 12 points et Ty Lawson 11 et 6 assists.
Les réactions
Carmelo Anthony sur sa performance : « Ce sont les playoffs. Ce soir, les shoots rentraient. J’étais patient pour profiter de ce qu’ils [joueurs du Jazz] faisaient. Quand ils m’ont joué en tête de raquette, j’en ai profité pour rentrer des shoots. Quand ils ont commencé à faire des prises à deux, j’ai passé la balle pour rendre mes coéquipiers meilleurs ».
Deron Williams sur Carmelo Anthony : « Vous pouvez dire qu’on aurait du faire une prise à deux sur lui, mais il ne prend aucun dribbles, il shoote juste au dessus de vous. On a essayé de défendre sa zone mais ce soir ça n’a pas marché. C’est l’un des soirs où un grand joueur prend encore une autre dimension et joue bien toutes les actions ».
Carlos Boozer sur Carmelo Anthony : « Il a tué le match. Il a rentré des tirs avec une main devant les yeux. [...] C’est là que A.K. nous a manqué ».
Chauncey Billups à propos de Jr Smith : « La seule chose qu’il faut retenir, c’est que ces shoots étaient bien choisis. Ce n’est pas comme si il était rentré et il avait mis des paniers venus d’ailleurs. C’est du grand basket ce qu’il a fait ».
Adrian Dantley envers JR Smith : « Vous avez beaucoup d’opinions à propos de Jr Smith, mais moi je suis un fan de JR ».
Carmelo Anthony sur JR Smith : « Nous avions besoin de ca. Je sais que j’ai déjà dit que nos succès dépendent de moi, mais JR est important, par ce qu’il peut apporter, pour la durée de notre parcours. Nous avons besoin qu’il joue de la manière dont il a joué ce soir. »
Adrian Dantley sur George Karl : « Je suis allé voir George chez lui, hier. Il m’a juste dit « d’y aller et de prendre du plaisir » c’est tout ».
Jerry Sloan à propos du cancer de George Karl : « Cela vous fait réaliser que le basket n’est pas si important que cela. Nous aimons tous le basket, tout le monde est excité à propos du jeu mais cela n’a pas d’importance dans la vie. J’espère qu’il va vite se rétablir et que tout ira bien pour lui ».
Les Ups and Downs du Game 1 : Denver Nuggets - Utah Jazz
Les Ups :
Carmelo Anthony : en mode MVP, 42 points 4 rebonds 5 assists et O balle perdue, rien d’autre à ajouter.
Earl JR Smith a été clutch : un début de match difficile, beaucoup de fautes commises mais dès que l’odeur du sang apparaît, Smith se réveille. 11 points de suite au début du quatrième quart-temps.
Ty Lawson : Il a su parfaitement suppléer un Billups un peu à côté de ses pompes. Il apporte sa vitesse et donne un rythme intéressant à l’équipe.
Chauncey Billups : il a été un peu hors sujet durant tout le match. Il s’est réveillé au quatrième quart-temps, en même que les Nuggets prenaient définitivement l’avantage.
La défense : Beaucoup trop de fautes inutiles, mais surtout un manque de défense en transition. 110 points encaissés, c’est trop dans un match de playoffs.
Le premier quart-temps, La guerre entre Melo et Miles
Okur remporte l’entre-deux, on entend un Pepsi Center surchauffé, qui attend beaucoup de ses joueurs pour qu’ils rééditent la performance de la saison dernière. La tactique des Nuggets est clair, mettre beaucoup de rythme, en jouant les contre-attaques à fond, c’est ainsi que Billups provoque la première faute de Williams au bout de 30 secondes. Celui-ci va ouvrir le compteur du match avec un lay-up, 2 à 0 pour le Jazz. Le secteur intérieur des Nuggets est enfin reformé depuis le mois de mars et la connexion s’effectue tout de suite avec Martin qui sert Nenê qui s’envole au dunk pour l’égalisation. Boozer tient parfaitement sa place d’un fadeaway pour redonner l’avantage à son équipe. Le jeu du Jazz est très bien rodé, le ballon circule vite à l’extérieur ce qui permet à Miles de venir postérizer Martin avec la faute, 7-4 Jazz. Mais il a oublié qu’il ne faut jamais mettre en rogne un K-Mart, qui va alors se venger en volant la balle à Boozer pour venir écraser un dunk à une main. Le jeu est up tempo en ce début de match, beaucoup de shoots au début de la possession, cela se voit avec Afflalo qui sert un Melo qui arrive en deuxième rideau à trois points, 11 à 9, c’est la première fois que les Nuggets mènent dans ce match. Déjà 20 points inscrit en 3 minutes 20. Les Nuggets sont plein d’entrain et d’intensité, cela fait beaucoup de matchs qu’on ne l’ait pas vu jouer de cette manière, le retour en tant que titulaire de K-Mart donne des ailes aux autres. Miles est chaud côté Utah, avec 10 points en 5 minutes, il permet au Jazz de mener de trois points. On va alors assister à une grosse séquence de la part des Nuggets avec une bonne circulation de balle, c’est d’abord Nenê qui score dans la painture, puis Melo qui score en cost-to-cost et pour finir Billups en lay-up, 19 partout, 5 :46 à jouer. Billups se joue de Miles pour redonner l’avantage aux Pépites. Melo tente sa chance à trois points mais c’est court ce qui permet au Jazz de relancer vite et Williams provoque la deuxième faute de Billups. Les Jazz ont déjà tenté 7 lancers-francs pour 100% de réussite, contre 0 côté Nuggets. On remarque que comme l’année dernière où Dahntay Jones gardait Paul, c’est au tour d’Afflalo de se charger de D-Will. Anthony shoote en partant vers la gauche 23-21 pour les Nuggs. Miles est décidément très en forme, 3 points pour redonner l’avantage. Le leadership qui n’arrête pas de changer de camps. Une nouvelle fois, la bonne vision de jeu de Nenê fait la différence, il sert Melo qui score, 25-24 Nuggs. Comme je l’avais souligné dans la preview, les Nuggets vont jouer beaucoup à l’intérieur et cela se voit avec 18 points inscrits contre 4 pour les joueurs de Salt Lake City. Billups commet sa deuxième faute du soir et est immédiatement remplacé par Lawson qui est acclamé par le Pepsi Center. Encore une fois Melo part sur sa gauche et se stoppe puis shoote et c’est toujours dedans, 30-28 pour les Nuggets. C’est sur ce score que le premier quart-temps s’achève. Agréable et fluide, ce quart-temps est rythmé et serré, c’est un vrai match de playoffs.
Le deuxième quart-temps, l'intensité monte d'un cran
Le deuxième quart-temps débute comme le premier, Lawson plante son premier shoot du match à trois points pour donner le plus gros écart du match en faveur des Nuggets, +5. Mais la rentrée de Millsap est prolifique côté Utah, avec 4 points et un lancer-franc manqué, il permet à son équipe de recoller à un point, 33-32 Nuggets. Lawson apporte un rythme de folie, il intercepte une remise en jeu et court à fon vers le panier, 35-32. Melo score de nouveau à mi-distance, déjà 15 points pour lui après 14 minutes de jeu. Statistique intéressante, Lawson tourne à 19 points en moyenne face à Utah, bien au dessus de ses 8,3 habituels. Sur un départ en tête de raquette, Okur s’écroule tout seul et semble souffrir de la cheville, cela me rappelle étrangement une action où le Turc s’était blessé dès la première action face aux Nuggets suite à un contact avec Nenê.
Okur raconte son action : « J’étais entrain de pénétrer vers le panier, puis j’ai glissé. Après j’ai ressenti une douleur car tout mon poids était sur mon côté gauche car je rentrais vers la droite. Puis j’ai senti un truc lâché ».
Après cet incident, Boozer redonne l’avantage au Jazz, 41-40. Ty Lawson fait décidément une belle rentrée, il égalise à trois points, 45 partout. Lawson, ecnore lui, donne un caviar à Nenê 51-49 Jazz. Le deuxième quart-temps se termine sur un score de 57 à 56 en faveur des Nuggets. Les Nuggets commettent beaucoup de fautes inutiles cequi fait que 5 de leurs joueurs ont plus de deux fautes : Billups 2, Lawson 2, Martin 3, Melo 3 et Smith 3. Ce quart-temps a été beaucoup plus haché que le premier.
Le troisième quart-temps, le chassé-croisé
Les Nuggets reviennent tout de suite avec de meilleures intentions, Martin défend superbement sur Millsap qui effectue un air-ball. Melo redonne trois points d’avance aux Nuggets avec un shoot mi-distance 59-56. Melo shoote mais c’est manqué, il sauve le ballon et Miles commet une faute sur Billups. Le joueur du Jazz reste au sol. Les Nuggets sont plus agressifs, Melo intercepte donne à Billups qui transmet à Afflalo, qui sert Martin sous le panier pour le dunk ravageur 66-58 pour les joueurs du Colorado. D-Will et Korver se réveille pour ramener le Jazz à égalité. Martin bloque Boozer et Afflalo marque un tir primé, +5 Nuggets. Mais le meilleur shooteur à trois points du championnat va redonner l’avantage au Jazz, 80-79. Un chassé croisé va alors s’effectuer entre les deux équipes. Melo va alors scorer à l’intérieur puis derrière la ligne des 7 mètres 23 pour conclure le troisième quart, 88-86 en faveur des Nuggets.
Le quatrième quart-temps, JR Swish Time
C’est parti pour le sprint final dans ce Game 1 des playoffs. Le Jazz score d’entrée mais Melo leur répond dos au cercle 90-88. Jr Smith va alors complètement se réveiller, 9 points d’affilés, 3 à trois points. Il s’enflamme alors et tente un tir impossible à 11 mètres qu’il rate. Heureusement il prend le rebond offensif et marque, 101-93 Nuggets. Nenê score avec la faute, mais il manque le lancer-franc, 104-98. Interception de Nenê qui donne à Smith qui sert Melo qui finit tel un Julius Erving de la grande époque, 108-98, c’est la première fois dans le match qu’une équipe prend dix points d’avance, 6 :30 à jouer. Melo, Nenê, Smith et Billups vont tour à tour tuer le match jusqu’à compter 16 points d’avance 120 :104 à 3 minutes de la fin. Le reste c’est pour le banc et le score final est de 126 à 113 pour les Nuggets qui remportent le Game 1 à domicile.
Les Nuggets ont été sérieux, agressifs mais surtout ils ont mis beaucoup d’intensité à l’intérieur en dominant ce secteur (52 points contre 34 pour le Jazz) ce qui leur a permis de prendre le meilleur sur les joueurs de Salt Lake City. La défense devra est plus serrée mais aussi il faudra commettre moins de fautes inutiles pour s’imposer dans le Game 2. Carmelo avec ses 42 points (18/25), effectue son nouveau record personnel en playoffs. Nenê Hilario ajoute 20 points, 6 rebonds et 3 assists, Chauncey Billups 15 points et 8 assists, Arron Afflalo 12 points et Ty Lawson 11 et 6 assists.
Les réactions
Carmelo Anthony sur sa performance : « Ce sont les playoffs. Ce soir, les shoots rentraient. J’étais patient pour profiter de ce qu’ils [joueurs du Jazz] faisaient. Quand ils m’ont joué en tête de raquette, j’en ai profité pour rentrer des shoots. Quand ils ont commencé à faire des prises à deux, j’ai passé la balle pour rendre mes coéquipiers meilleurs ».
Deron Williams sur Carmelo Anthony : « Vous pouvez dire qu’on aurait du faire une prise à deux sur lui, mais il ne prend aucun dribbles, il shoote juste au dessus de vous. On a essayé de défendre sa zone mais ce soir ça n’a pas marché. C’est l’un des soirs où un grand joueur prend encore une autre dimension et joue bien toutes les actions ».
Carlos Boozer sur Carmelo Anthony : « Il a tué le match. Il a rentré des tirs avec une main devant les yeux. [...] C’est là que A.K. nous a manqué ».
Chauncey Billups à propos de Jr Smith : « La seule chose qu’il faut retenir, c’est que ces shoots étaient bien choisis. Ce n’est pas comme si il était rentré et il avait mis des paniers venus d’ailleurs. C’est du grand basket ce qu’il a fait ».
Adrian Dantley envers JR Smith : « Vous avez beaucoup d’opinions à propos de Jr Smith, mais moi je suis un fan de JR ».
Carmelo Anthony sur JR Smith : « Nous avions besoin de ca. Je sais que j’ai déjà dit que nos succès dépendent de moi, mais JR est important, par ce qu’il peut apporter, pour la durée de notre parcours. Nous avons besoin qu’il joue de la manière dont il a joué ce soir. »
Adrian Dantley sur George Karl : « Je suis allé voir George chez lui, hier. Il m’a juste dit « d’y aller et de prendre du plaisir » c’est tout ».
Jerry Sloan à propos du cancer de George Karl : « Cela vous fait réaliser que le basket n’est pas si important que cela. Nous aimons tous le basket, tout le monde est excité à propos du jeu mais cela n’a pas d’importance dans la vie. J’espère qu’il va vite se rétablir et que tout ira bien pour lui ».
Les Ups and Downs du Game 1 : Denver Nuggets - Utah Jazz
Les Ups :
Carmelo Anthony : en mode MVP, 42 points 4 rebonds 5 assists et O balle perdue, rien d’autre à ajouter.
Earl JR Smith a été clutch : un début de match difficile, beaucoup de fautes commises mais dès que l’odeur du sang apparaît, Smith se réveille. 11 points de suite au début du quatrième quart-temps.
Ty Lawson : Il a su parfaitement suppléer un Billups un peu à côté de ses pompes. Il apporte sa vitesse et donne un rythme intéressant à l’équipe.
Les Downs :
Chauncey Billups : il a été un peu hors sujet durant tout le match. Il s’est réveillé au quatrième quart-temps, en même que les Nuggets prenaient définitivement l’avantage.
La défense : Beaucoup trop de fautes inutiles, mais surtout un manque de défense en transition. 110 points encaissés, c’est trop dans un match de playoffs.
Libellés :
Playoffs 2010 Recaps,
Série Denver Nuggets - Utah Jazz
vendredi 16 avril 2010
Preview (4) Denver Nuggets contre (5) Utah Jazz
Ca y est, la saison régulière est finie, 82 matchs pour chaque équipe, 1500 rencontres, tout cela pour enfin connaître le tableau des playoffs. Une saison NBA c’est long et le moindre coût de mou peut se payer cash Malheureusement, la fin de saison des Nuggets a été en dent de scie, ce qui leur a valu la quatrième place dans la très relevée conférence Ouest. Cette quatrième place leur offre un duel 100% NorthWest avec les Utah Jazz. La série entre les deux équipes commencera samedi au Pepsi Center pour deux rencontres, avant de s’envoler à Salt Lake City.
Au début de la saison, les Nuggets avaient pour ambition de battre les Lakers en Finale de Conférence afin de s’offrir une Finale NBA. Leur rêve peut toujours s’exhausser, mais cela se fera un tour plus tôt. Toute la NBA salivait devant la probable revanche entre les deux équipes, mais pour cela les Nuggets devront d'abord se débarrasser de l’équipe de Salt Lake City.
En saison régulière, le face à face contre Utah s’est plutôt bien passé, les Nuggets ont totalement dominé leur série avec 3 victoires pour une défaite. Pour préparer leur affrontement, les Pépites auront surement en mémoire la victoire acquise à Salt Lake City, qui s’était faite de la plus belle des manières, sans les deux all stars Carmelo Anthony et Chauncey Billups tous les deux absents.
Deux éléments majeurs de l’équipe de Jerry Sloan pourront manquer lors des premiers matchs de la confrontation, ainsi la présence de Carlos Boozer n’est pas assurée, il est marqué en day to day pour une blessure aux côtes. Quand à Andrei Kirilenko, il s'est entraîné mercredi pour retrouver ses sensations mais pour l'instant aucune décision n'est prise pour son cas.
L’histoire aurait pu être toute autre, si le Jazz avait battu les Suns dans la nuit de mercredi, les Nuggets n’auraient pas seulement fini cinquième mais surtout ils auraient affronté Phoenix sans l’avantage du terrain. Les joueurs de l'Arizona ont joué un rôle d'arbitre pour changer la face des playoffs à l’Ouest. Ainsi, le mardi Phoenix avait mis fin aux espoirs des Nuggets de finir dauphin des Lakers, puis le mercredi c’était les Jazz qui se voyaient perdre l’avantage du terrain après leur défaite face à ces mêmes Suns.
Utah a été une des équipes qui a parfaitement tenu son rang en cette saison régulière. Jerry Sloan a ainsi pu se reposer sur son génial meneur Deron Williams qui a franchi un cap cette année, et qui est surement le meilleur meneur NBA cette saison.
Chauncey Billups : « Il est le genre de joueur qui domine le jeu. C’est un super joueur de pick-and-rolls, il peut shooter, jouer le post-up, finir l’action. Il n’a quasiment aucun défaut dans son jeu ».
Même si le Jazz ne manque pas d’arguments pour franchir ce premier tour des playoffs, les Nuggets doivent avant tout se concentrer sur leur propre jeu. Depuis le début de saison, les joueurs du Colorado ont un défaut majeur dans leur jeu. C'est autour de ce défaut que les Nuggets vont mettre leur plan d'action en marche. Il devront faire attention à tous les détails du match – la défense en transition et surtout à passer la balle.
Pour exemple, lors des victoires des Nuggets cette saison, leur moyenne de passes décisives est de 23,3, elle descend à 16,6 assists durant les défaites.
Adrian Dantkey : « Tout le monde sait que lorsque nous jouons l’extra passe, nous sommes une meilleure équipe de basket. Nous sommes à 43-7 lorsque nous avons fait 20 assists ou plus. Des fois, nous préférons jouer le un contre un plutôt que de servir un coéquipier démarqué ».
Un autre assistant coach, Chad Iske explique que si les Nuggets mettent le doigt sur leur problème collectif, ils auraient surement régler leur plus gros problème mais que chaque équipe a son propre jeu.
Chad Iske : « C’est surement notre défaut majeur, même si c’est dur de pointer qu’un seul défaut. Les équipes jouent tous différemment. Contre certaines équipes, c’est facile de voir que vous avez plus besoin de passer la balle, d’autre où il faut contrôler le rythme du jeu. Si notre défense est bien en place alors nous sommes capables de courir et de contrôler le rythme contre n’importe qui, de plus il nous est plus facile d’impliquer tout le monde. Lorsque vous avez des problèmes défensifs, vous êtes complètement en dehors de votre basket et vous luttez pour mettre en place votre jeu, il est alors plus difficile de jouer alors ».
Le second problème des Nuggets est la défense en transition ou plutôt, son absence. Lorsque nous voyons les Nuggets jouer, il y a beaucoup de shoots trop rapides ce qui met tout de suite l’équipe en danger. D’ailleurs pour les coachs des Nuggets, ils affirment que la défense en transition commence d’abord à la fin de chaque possession offensive. Ainsi, le basketball est réellement un jeu simple, il faut maximiser les possessions et être plus intelligent tactiquement que votre adversaire.
Adrian Dantley : « Fondamentalement, quand vous obtenez le layup et les lancers-francs, cela va aider votre défense en transition. Si nous commençons à jouer en première intention nous allons avoir de gros ennuis en défense […] Nous savons comment JR est, il est capable de mettre sept paniers de suite mais aussi d’en rater sept. A chaque fois que JR prend un shoot dans le corner, cela provoque une contre attaque. Donc, je dois surveiller cela. Prendre un shoot longue distance entraîne forcément un long rebond et donc cela crée du jeu en transition pour l’équipe d’en face ».
Chauncey Billups vs Deron Williams
Un duel entre ce qui se fait quasiment de mieux en NBA à ce poste. Les deux joueurs sont des monstres physiquement, ils sont capables de mettre des shoots ultra importants, mais surtout ce sont de bons défenseurs. Celui qui prendra le meilleur sur l’autre mettra son équipe sur de bons rails pour la qualification.
Avantage Jazz
Arron Afflalo vs Wesley Matthews
Deux joueurs qui ont un rôle quasi identique. Afflalo va apporter sa grosse défense et ses tirs primés. Les Nuggets auront surement l’avantage sur ce match-up.
Avantage Nuggets
Carmelo Anthony vs CJ Miles
Carmelo Anthony aura tout le match-up sur son adversaire direct. Il devra asphyxier son vis-à-vis pour le fatiguer le maximum possible pour que l’ailier du Jazz ne puisse apporter offensivement. Un autre duel va aussi avoir une grande importance avec Kirilenko lorsque celui-ci rentrera en jeu. Melo va montrer son talent aux yeux de tous.
Avantage Nuggets
Kenyon Martin vs Carlos Boozer
Un gros duel en perspective. K-Mart revient tout juste de blessuredonc il risque surement d’être à court de forme. Quand à Carlos Boozer, il est incertain pour les premiers matchs de la série. Sinon côté basket, l’ancien joueur des Cavaliers (16,8 points et 12 rebonds sur les quatres matchs) est une machine à double-double et un modèle de régularité. On sait que Kenyon (13 points et 11,3 rebonds sur les quatre matchs) est très fort pour gêner ses adversaires directs et qu’il aura tout le loisir en attaque face au duo Boozer-Okur.
Avantage Jazz
Nenê vs Mehmet Okur
L’un aime s’écarter pour shooter, l’autre est un monstre physique. Si Nenê étouffe Okur physiquement alors le secteur intérieur du Jazz sera très perméable.
Avantage Denver
Le banc
Jr Smith, Joey Graham, Ty Lawson et Chris Andersen contre Paul Millsap, Ronnie Price, Andrei Kirilenko et Kyle Korver.
Les deux bancs se valent mais tout le monde sait que le banc des Nuggets arrive à se sublimer dans les grandes rencontres de playoffs.
Avantage Denver
Adrian Dantley vs Jerry Sloan
Si George Karl ne revient pas, alors Jerry Sloan aura tout le loisir de montrer sa supériorité tactique face au coach intérimaire des Nuggets. Sinon, Karl et Sloan sont deux grandes figures du coaching NBA.
Avantage Jazz si Karl n’est pas de retour
Matchs précédents
28 Oct : Denver Nuggets vs Utah Jazz 114-105
02 Jan : Denver Nuggets @ Utah Jazz 105-95
17 Jan : Denver Nuggets vs Utah Jazz 119-112
06 Fév : Denver Nuggets @ Utah Jazz 106-116
Pronostic de Nuggetsfans
Victoire des Nuggets 4-2.
Au début de la saison, les Nuggets avaient pour ambition de battre les Lakers en Finale de Conférence afin de s’offrir une Finale NBA. Leur rêve peut toujours s’exhausser, mais cela se fera un tour plus tôt. Toute la NBA salivait devant la probable revanche entre les deux équipes, mais pour cela les Nuggets devront d'abord se débarrasser de l’équipe de Salt Lake City.
En saison régulière, le face à face contre Utah s’est plutôt bien passé, les Nuggets ont totalement dominé leur série avec 3 victoires pour une défaite. Pour préparer leur affrontement, les Pépites auront surement en mémoire la victoire acquise à Salt Lake City, qui s’était faite de la plus belle des manières, sans les deux all stars Carmelo Anthony et Chauncey Billups tous les deux absents.
Deux éléments majeurs de l’équipe de Jerry Sloan pourront manquer lors des premiers matchs de la confrontation, ainsi la présence de Carlos Boozer n’est pas assurée, il est marqué en day to day pour une blessure aux côtes. Quand à Andrei Kirilenko, il s'est entraîné mercredi pour retrouver ses sensations mais pour l'instant aucune décision n'est prise pour son cas.
L’histoire aurait pu être toute autre, si le Jazz avait battu les Suns dans la nuit de mercredi, les Nuggets n’auraient pas seulement fini cinquième mais surtout ils auraient affronté Phoenix sans l’avantage du terrain. Les joueurs de l'Arizona ont joué un rôle d'arbitre pour changer la face des playoffs à l’Ouest. Ainsi, le mardi Phoenix avait mis fin aux espoirs des Nuggets de finir dauphin des Lakers, puis le mercredi c’était les Jazz qui se voyaient perdre l’avantage du terrain après leur défaite face à ces mêmes Suns.
Utah a été une des équipes qui a parfaitement tenu son rang en cette saison régulière. Jerry Sloan a ainsi pu se reposer sur son génial meneur Deron Williams qui a franchi un cap cette année, et qui est surement le meilleur meneur NBA cette saison.
Chauncey Billups : « Il est le genre de joueur qui domine le jeu. C’est un super joueur de pick-and-rolls, il peut shooter, jouer le post-up, finir l’action. Il n’a quasiment aucun défaut dans son jeu ».
Même si le Jazz ne manque pas d’arguments pour franchir ce premier tour des playoffs, les Nuggets doivent avant tout se concentrer sur leur propre jeu. Depuis le début de saison, les joueurs du Colorado ont un défaut majeur dans leur jeu. C'est autour de ce défaut que les Nuggets vont mettre leur plan d'action en marche. Il devront faire attention à tous les détails du match – la défense en transition et surtout à passer la balle.
Pour exemple, lors des victoires des Nuggets cette saison, leur moyenne de passes décisives est de 23,3, elle descend à 16,6 assists durant les défaites.
Adrian Dantkey : « Tout le monde sait que lorsque nous jouons l’extra passe, nous sommes une meilleure équipe de basket. Nous sommes à 43-7 lorsque nous avons fait 20 assists ou plus. Des fois, nous préférons jouer le un contre un plutôt que de servir un coéquipier démarqué ».
Un autre assistant coach, Chad Iske explique que si les Nuggets mettent le doigt sur leur problème collectif, ils auraient surement régler leur plus gros problème mais que chaque équipe a son propre jeu.
Chad Iske : « C’est surement notre défaut majeur, même si c’est dur de pointer qu’un seul défaut. Les équipes jouent tous différemment. Contre certaines équipes, c’est facile de voir que vous avez plus besoin de passer la balle, d’autre où il faut contrôler le rythme du jeu. Si notre défense est bien en place alors nous sommes capables de courir et de contrôler le rythme contre n’importe qui, de plus il nous est plus facile d’impliquer tout le monde. Lorsque vous avez des problèmes défensifs, vous êtes complètement en dehors de votre basket et vous luttez pour mettre en place votre jeu, il est alors plus difficile de jouer alors ».
Le second problème des Nuggets est la défense en transition ou plutôt, son absence. Lorsque nous voyons les Nuggets jouer, il y a beaucoup de shoots trop rapides ce qui met tout de suite l’équipe en danger. D’ailleurs pour les coachs des Nuggets, ils affirment que la défense en transition commence d’abord à la fin de chaque possession offensive. Ainsi, le basketball est réellement un jeu simple, il faut maximiser les possessions et être plus intelligent tactiquement que votre adversaire.
Adrian Dantley : « Fondamentalement, quand vous obtenez le layup et les lancers-francs, cela va aider votre défense en transition. Si nous commençons à jouer en première intention nous allons avoir de gros ennuis en défense […] Nous savons comment JR est, il est capable de mettre sept paniers de suite mais aussi d’en rater sept. A chaque fois que JR prend un shoot dans le corner, cela provoque une contre attaque. Donc, je dois surveiller cela. Prendre un shoot longue distance entraîne forcément un long rebond et donc cela crée du jeu en transition pour l’équipe d’en face ».
Chauncey Billups vs Deron Williams
Un duel entre ce qui se fait quasiment de mieux en NBA à ce poste. Les deux joueurs sont des monstres physiquement, ils sont capables de mettre des shoots ultra importants, mais surtout ce sont de bons défenseurs. Celui qui prendra le meilleur sur l’autre mettra son équipe sur de bons rails pour la qualification.
Avantage Jazz
Arron Afflalo vs Wesley Matthews
Deux joueurs qui ont un rôle quasi identique. Afflalo va apporter sa grosse défense et ses tirs primés. Les Nuggets auront surement l’avantage sur ce match-up.
Avantage Nuggets
Carmelo Anthony vs CJ Miles
Carmelo Anthony aura tout le match-up sur son adversaire direct. Il devra asphyxier son vis-à-vis pour le fatiguer le maximum possible pour que l’ailier du Jazz ne puisse apporter offensivement. Un autre duel va aussi avoir une grande importance avec Kirilenko lorsque celui-ci rentrera en jeu. Melo va montrer son talent aux yeux de tous.
Avantage Nuggets
Kenyon Martin vs Carlos Boozer
Un gros duel en perspective. K-Mart revient tout juste de blessuredonc il risque surement d’être à court de forme. Quand à Carlos Boozer, il est incertain pour les premiers matchs de la série. Sinon côté basket, l’ancien joueur des Cavaliers (16,8 points et 12 rebonds sur les quatres matchs) est une machine à double-double et un modèle de régularité. On sait que Kenyon (13 points et 11,3 rebonds sur les quatre matchs) est très fort pour gêner ses adversaires directs et qu’il aura tout le loisir en attaque face au duo Boozer-Okur.
Avantage Jazz
Nenê vs Mehmet Okur
L’un aime s’écarter pour shooter, l’autre est un monstre physique. Si Nenê étouffe Okur physiquement alors le secteur intérieur du Jazz sera très perméable.
Avantage Denver
Le banc
Jr Smith, Joey Graham, Ty Lawson et Chris Andersen contre Paul Millsap, Ronnie Price, Andrei Kirilenko et Kyle Korver.
Les deux bancs se valent mais tout le monde sait que le banc des Nuggets arrive à se sublimer dans les grandes rencontres de playoffs.
Avantage Denver
Adrian Dantley vs Jerry Sloan
Si George Karl ne revient pas, alors Jerry Sloan aura tout le loisir de montrer sa supériorité tactique face au coach intérimaire des Nuggets. Sinon, Karl et Sloan sont deux grandes figures du coaching NBA.
Avantage Jazz si Karl n’est pas de retour
Matchs précédents
28 Oct : Denver Nuggets vs Utah Jazz 114-105
02 Jan : Denver Nuggets @ Utah Jazz 105-95
17 Jan : Denver Nuggets vs Utah Jazz 119-112
06 Fév : Denver Nuggets @ Utah Jazz 106-116
Pronostic de Nuggetsfans
Victoire des Nuggets 4-2.
dimanche 11 avril 2010
Nenê, le Iron Man des Nuggets
Alors que tout le monde attend le retour de Kenyon Martin et George Karl, la saison de Nenê est un peu passée sous silence.
A deux matchs de la fin de saison la saison régulière, le pivot brésilien se dirige tout droit vers une saison complète de 82 matchs joués, une première dans sa carrière.
« C’est formidable, parce qu’il a eu beaucoup de pépins physiques durant sa carrière, déclara Adrian Dantley, Alors c’est bien pour qu’il ait eu cette saison sans blessure ».
Nenê est l’un des deux joueurs de Denver, avec Arron Afflalo, qui ont joué chaque match de saison régulière jusqu’à présent.
Pour Nenê, ce n’était pas une mince affaire au départ. Depuis le début de sa carrière, il n’a cessé d’essayer de devenir un joueur dont les Nuggets peuvent compter pour aller sur le terrain tous les jours.
Lors de sa saison Rookie, en 2002/2003, il avait franchi la barre des 80 matchs joués. Puis sa saison de Sophomore se conclut avec 77 matchs disputés. Mais c’est à ce moment là que son physique lui fait défaut, sur les quatre prochaines saisons, il ne dépassera jamais les 64 matchs en raison de blessures et de maladies.
Avant la saison 2008/2009, il s’est concentré à se forger un physique pour pouvoir tenir la longueur d’une saison NBA. Après avoir battu un cancer des testicules en janvier 2008, Steve Hess et lui ont fait énormément de physique en piscine afin de soulager les genoux fragiles de Nenê. Il s’est entraîné à devenir un joueur durable pour les Nuggets. Ainsi, la saison dernière, il joue 77 matchs en tant que titulaire.
Cette saison, il a atteint la barre des 80 matchs joués pour la deuxième fois de sa carrière. De plus, il risque de devenir le premier joueur des Nuggets, depuis Allen Iverson, à démarrer les 82 matchs de saison régulière en tant que titulaire.
A deux matchs de la fin de saison la saison régulière, le pivot brésilien se dirige tout droit vers une saison complète de 82 matchs joués, une première dans sa carrière.
« C’est formidable, parce qu’il a eu beaucoup de pépins physiques durant sa carrière, déclara Adrian Dantley, Alors c’est bien pour qu’il ait eu cette saison sans blessure ».
Nenê est l’un des deux joueurs de Denver, avec Arron Afflalo, qui ont joué chaque match de saison régulière jusqu’à présent.
Pour Nenê, ce n’était pas une mince affaire au départ. Depuis le début de sa carrière, il n’a cessé d’essayer de devenir un joueur dont les Nuggets peuvent compter pour aller sur le terrain tous les jours.
Lors de sa saison Rookie, en 2002/2003, il avait franchi la barre des 80 matchs joués. Puis sa saison de Sophomore se conclut avec 77 matchs disputés. Mais c’est à ce moment là que son physique lui fait défaut, sur les quatre prochaines saisons, il ne dépassera jamais les 64 matchs en raison de blessures et de maladies.
Avant la saison 2008/2009, il s’est concentré à se forger un physique pour pouvoir tenir la longueur d’une saison NBA. Après avoir battu un cancer des testicules en janvier 2008, Steve Hess et lui ont fait énormément de physique en piscine afin de soulager les genoux fragiles de Nenê. Il s’est entraîné à devenir un joueur durable pour les Nuggets. Ainsi, la saison dernière, il joue 77 matchs en tant que titulaire.
Cette saison, il a atteint la barre des 80 matchs joués pour la deuxième fois de sa carrière. De plus, il risque de devenir le premier joueur des Nuggets, depuis Allen Iverson, à démarrer les 82 matchs de saison régulière en tant que titulaire.
samedi 27 mars 2010
lundi 22 mars 2010
Les Ups and Downs : Semaine 21
Le Joueur de la Semaine : Carmelo Anthony 32,3 points 11,8 rebonds 3 assists à 46% aux shoots. Il était au four et moulin, rien à redire sinon qu'il est un M.V.P. potentiel tout à fait crédible.
- La défense : Avec 98 points encaissés en moyenne sur les quatres matchs, les Nuggets semblent se mettre en route pour les playoffs avec une défense plus aggresive. De bonne augure.
-Johan Petro : Alignement les DNP, j'ai envie de le mettre en valeur, 5,5 points, 6,5 rebonds en 14 minutes de temps de jeu à 75% de réussite aux shoots, il fait le métier même si Adrian Dantley l'utilise moins que George Karl.
- Chauncey Billups : il semble un peu émoussé en cette fin de saison. Privé de son back-up Ty Lawson qui score efficacement, il doit prendre plus de shoots car Carter ne peut le faire et la réussite ne suit pas 31,3% soit 16/51 avec un 5/19 (26%) à trois points. Doit se reposer avant les playoffs.
- 2 défaites en 4 matchs : 4 matchs face à des équipes moins bien classées, les Nuggets en ont perdu deux, un bilan moyen lorsque l'on sait qu'ils sont au coude à coude avec Dallas pour être deuxième de la Conférence Ouest. Ils doivent absolument ne plus laisser de matchs en route.
Les Ups :
- La défense : Avec 98 points encaissés en moyenne sur les quatres matchs, les Nuggets semblent se mettre en route pour les playoffs avec une défense plus aggresive. De bonne augure.
-Johan Petro : Alignement les DNP, j'ai envie de le mettre en valeur, 5,5 points, 6,5 rebonds en 14 minutes de temps de jeu à 75% de réussite aux shoots, il fait le métier même si Adrian Dantley l'utilise moins que George Karl.
Les Downs :
- Chauncey Billups : il semble un peu émoussé en cette fin de saison. Privé de son back-up Ty Lawson qui score efficacement, il doit prendre plus de shoots car Carter ne peut le faire et la réussite ne suit pas 31,3% soit 16/51 avec un 5/19 (26%) à trois points. Doit se reposer avant les playoffs.
- 2 défaites en 4 matchs : 4 matchs face à des équipes moins bien classées, les Nuggets en ont perdu deux, un bilan moyen lorsque l'on sait qu'ils sont au coude à coude avec Dallas pour être deuxième de la Conférence Ouest. Ils doivent absolument ne plus laisser de matchs en route.
mercredi 17 mars 2010
9 en neuf
Tout le monde connaît les 8 points en 8,9 secondes de Reggie Miller lors des demies-finales de 1995, mais contrairement à ce que beaucoup disent, il n'est pas le recordman du nombre de points inscrits en 9 secondes.
Les plus fervents fans des Nuggets se souviennent des 9 points en 9 secondes d'un de leur joueur.
Flashback en 1994, les Nuggets affrontent alors les Utah Jazz avec leurs deux Hall Of Famers Karl Malone et John Stockton. Les Nuggets ont alors 8 points de retard et c'est alors qu'un rookie sorti de Wake Forest, nommé Rodney Rogers surgit.
9 points, 3 trois-points, 9 secondes. Les Nuggets mènent alors d'un point face aux joueurs de Salt Lake City. Malheureusement à la fin du match, les Nuggets s'inclineront après un jumper de Jeff Malone (arrière et homonyme de Karl Malone) à 12 secondes de la fin. Ce qui est impressionnant dans cet enchaînement est la rapidité des shoots mais aussi Robert Pack, #14, qui va enchaîner 3 assists et deux interceptions dans ce laps de temps.
Les plus fervents fans des Nuggets se souviennent des 9 points en 9 secondes d'un de leur joueur.
Flashback en 1994, les Nuggets affrontent alors les Utah Jazz avec leurs deux Hall Of Famers Karl Malone et John Stockton. Les Nuggets ont alors 8 points de retard et c'est alors qu'un rookie sorti de Wake Forest, nommé Rodney Rogers surgit.
9 points, 3 trois-points, 9 secondes. Les Nuggets mènent alors d'un point face aux joueurs de Salt Lake City. Malheureusement à la fin du match, les Nuggets s'inclineront après un jumper de Jeff Malone (arrière et homonyme de Karl Malone) à 12 secondes de la fin. Ce qui est impressionnant dans cet enchaînement est la rapidité des shoots mais aussi Robert Pack, #14, qui va enchaîner 3 assists et deux interceptions dans ce laps de temps.
dimanche 14 mars 2010
Les Ups and Downs : Semaine 20
Le Joueur de la Semaine : JR Smith : 17,5 points 3 rebonds et 4,5 assists sur la semaine avec 55% aux shoots dont 41,5% à trois points, il a été le facteur X sur 3 des 4 rencontres, passant au travers face aux Hornets, nous montre encore qu’il hausse son niveau de jeu juste après le All-Star Break.
- 4 victoires, 0 défaites : Une semaine qui se finit sans défaite, du tout bon. 4 victoires dont 3 à l’extérieur, la semaine est conclue sur la deuxième marche de la Conférence Ouest.
- Johan Petro : Je ne pouvais que commencer par lui. Petro a été titulaire sur les quatre matchs de cette semaine, il a affiché deux visages complètements différents : une excellente défense mais un peu perdu en attaque face aux Blazers, il a fait l’inverse face aux Hornets en étant dépassé par West lors de son face à face. Une bonne volonté, une bonne présence défensive, Petro doit continuer comme cela.
- L'attaque est en feu: 113 points de moyenne marqués pour 102 encaissés, soit un différentiel de 11 points.
- L’intensité des Nuggets face aux Hornets : peu de volonté, pas de réussite dans les shoots extérieurs mais surtout aucune circulation de balle en première mi-temps, les Nuggets ont livré l’un de leurs pires matchs de la saison, heureusement la victoire est là.
- Malik Allen : George Karl ne le fait quasiment jamais rentré en jeu et on comprend mieux pourquoi. Perdu sur le terrain (heureusement cela ne dure pas longtemps puisqu’il retourne sur le banc), il ne fait qu’une chose lorsqu’il y est : shooter. Le seul intérieur a avoir déçu cette semaine.
Les Ups:
- 4 victoires, 0 défaites : Une semaine qui se finit sans défaite, du tout bon. 4 victoires dont 3 à l’extérieur, la semaine est conclue sur la deuxième marche de la Conférence Ouest.
- Johan Petro : Je ne pouvais que commencer par lui. Petro a été titulaire sur les quatre matchs de cette semaine, il a affiché deux visages complètements différents : une excellente défense mais un peu perdu en attaque face aux Blazers, il a fait l’inverse face aux Hornets en étant dépassé par West lors de son face à face. Une bonne volonté, une bonne présence défensive, Petro doit continuer comme cela.
- L'attaque est en feu: 113 points de moyenne marqués pour 102 encaissés, soit un différentiel de 11 points.
Les Downs:
- L’intensité des Nuggets face aux Hornets : peu de volonté, pas de réussite dans les shoots extérieurs mais surtout aucune circulation de balle en première mi-temps, les Nuggets ont livré l’un de leurs pires matchs de la saison, heureusement la victoire est là.
- Malik Allen : George Karl ne le fait quasiment jamais rentré en jeu et on comprend mieux pourquoi. Perdu sur le terrain (heureusement cela ne dure pas longtemps puisqu’il retourne sur le banc), il ne fait qu’une chose lorsqu’il y est : shooter. Le seul intérieur a avoir déçu cette semaine.
jeudi 11 mars 2010
mercredi 10 mars 2010
Petro tient-il enfin sa chance ?
Si vous omettez le sport en lui-même et la situation contractuelle, la chose la plus dure pour un athlète est d’être dans l’attente de temps de jeu.
Dans le cas du pivot des Nuggets Johan Petro, sa situation n’a été qu’attente et attente.
Avec la forteresse Martin blessé, Petro tient surement sa chance de briller sous le maillot du Colorado, ce que nous espérons tous.
« C’est un joueur qui est très grand, très athlétique avec de bonnes mains ; affirme Chauncey Billups ; Je lui ai dit de rentrer dans le match comme il le fait à l’entraînement, de ne pas se mettre trop de pression. Il faut vraiment qu’il se concentre sur ce qu’il fait tous les jours au gymnase. On ne lui demande pas d’être Kenyon, mais de jouer avec ses qualités. Je pense qu’il va en surprendre plus d’un, car c’est vraiment un bon joueur de basket. Il a peut être l’opportunité de le montrer ».
Généralement depuis son arrivée dans le Colorado, Petro a plutôt répondu présent lorsqu’il a pu rentrer sur le parquet. La saison dernière, lorsque Chris Andersen avait été absent lors de la rencontre face aux Magics d’Orlando en février, Petro avait répondu présent avec 2 points 7 rebonds 1 contre et une interception. Sur le banc depuis le début de sa carrière NBA, Petro sait qu’il doit être prêt à tout moment, même si cette situation précaire est difficile à vivre.
« C’est super dur, d’alterner les hauts et les bas ; avoue notre Frenchy ; des fois, tu ne veux pas t’entraîner car tu ne te sentes pas au niveau. Mais j’ai toujours voulu rester positif. Dans cette ligue, les opportunités tournent très vite, et tu ne sais jamais quand tu vas être appelé pour jouer. Donc tu veux juste être prêt pour ce moment, et c’est ce que je vais essayer de faire maintenant ».
D’ailleurs son envie est plus forte qu’au début de sa carrière « Je vais vraiment rester concentrer au maximum car j’ai vraiment beaucoup de choses à prouver ».
Durant son dernier match face aux Blazers, Petro a réellement impressionné le staff et ses coéquipiers.
« Il joue d’une manière très intelligente. Je pense que prendre 10 rebonds va le mettre en confiance ; espère Arron Afflalo ; s’il continue à avoir une aussi bonne présence défensive, ca sera très bon pour nous ».
Johan Petro, notre Frenchy, qui affiche des moyennes de 2,1 points 2,3 rebonds pour 6,7 minutes par match, avoue qu’il a besoin de « faire des choses basiques comme je l’ai fait dans le dernier match, essayer de prendre le maximum de rebonds, être une présence sous le panier, trouver les joueurs qui sont ouverts, et suivre le tempo ».
Ce soir, Petro sera confronté à un match-up très athlétique face au revenant Al Jefferson.
« C’est une grande opportunité pour les joueurs du banc d’élever leur niveau de jeu, et d’avoir plus de temps de jeu ; dit l’assistant coach Adrian Dantley qui prendra la place de George Karl ce soir ; nous devons être plus attentif, comme l’a fait Johan Petro qui a vraiment bien joué, et il doit continuer comme cela ».
Dans le cas du pivot des Nuggets Johan Petro, sa situation n’a été qu’attente et attente.
Avec la forteresse Martin blessé, Petro tient surement sa chance de briller sous le maillot du Colorado, ce que nous espérons tous.
« C’est un joueur qui est très grand, très athlétique avec de bonnes mains ; affirme Chauncey Billups ; Je lui ai dit de rentrer dans le match comme il le fait à l’entraînement, de ne pas se mettre trop de pression. Il faut vraiment qu’il se concentre sur ce qu’il fait tous les jours au gymnase. On ne lui demande pas d’être Kenyon, mais de jouer avec ses qualités. Je pense qu’il va en surprendre plus d’un, car c’est vraiment un bon joueur de basket. Il a peut être l’opportunité de le montrer ».
Généralement depuis son arrivée dans le Colorado, Petro a plutôt répondu présent lorsqu’il a pu rentrer sur le parquet. La saison dernière, lorsque Chris Andersen avait été absent lors de la rencontre face aux Magics d’Orlando en février, Petro avait répondu présent avec 2 points 7 rebonds 1 contre et une interception. Sur le banc depuis le début de sa carrière NBA, Petro sait qu’il doit être prêt à tout moment, même si cette situation précaire est difficile à vivre.
« C’est super dur, d’alterner les hauts et les bas ; avoue notre Frenchy ; des fois, tu ne veux pas t’entraîner car tu ne te sentes pas au niveau. Mais j’ai toujours voulu rester positif. Dans cette ligue, les opportunités tournent très vite, et tu ne sais jamais quand tu vas être appelé pour jouer. Donc tu veux juste être prêt pour ce moment, et c’est ce que je vais essayer de faire maintenant ».
D’ailleurs son envie est plus forte qu’au début de sa carrière « Je vais vraiment rester concentrer au maximum car j’ai vraiment beaucoup de choses à prouver ».
Durant son dernier match face aux Blazers, Petro a réellement impressionné le staff et ses coéquipiers.
« Il joue d’une manière très intelligente. Je pense que prendre 10 rebonds va le mettre en confiance ; espère Arron Afflalo ; s’il continue à avoir une aussi bonne présence défensive, ca sera très bon pour nous ».
Johan Petro, notre Frenchy, qui affiche des moyennes de 2,1 points 2,3 rebonds pour 6,7 minutes par match, avoue qu’il a besoin de « faire des choses basiques comme je l’ai fait dans le dernier match, essayer de prendre le maximum de rebonds, être une présence sous le panier, trouver les joueurs qui sont ouverts, et suivre le tempo ».
Ce soir, Petro sera confronté à un match-up très athlétique face au revenant Al Jefferson.
« C’est une grande opportunité pour les joueurs du banc d’élever leur niveau de jeu, et d’avoir plus de temps de jeu ; dit l’assistant coach Adrian Dantley qui prendra la place de George Karl ce soir ; nous devons être plus attentif, comme l’a fait Johan Petro qui a vraiment bien joué, et il doit continuer comme cela ».
mardi 9 mars 2010
Sans K-Mart, les Nuggets peuvent-ils toujours viser le titre NBA ?
Malgré des résultats plutôt optimistes, la douleur dans le genou gauche est encore très présente et l’empêche de « jouer au golf ». Ainsi pour passer le temps, il raconte qu’il s’entraîne sur sa console Nintendo Wii.
Ainsi, Martin a été placé dans la liste des joueurs blessés pour une durée indéterminée et il va commencer une Platelet-Rich-Plasma (RPR) thérapie pour soigner son genou. La bonne fut que l’opération n’était pas nécessaire ce qui aurait mis un terme définitif à sa saison. Avec cette thérapie, le plan du staff des Nuggets est de soigner au maximum la blessure afin que K-Mart puisse débuter les playoffs, ou encore mieux quelques matchs de saison régulière. Mais à mon avis, les plus grandes précautions doivent être prises avec ce joueur qui a déjà subi deux opérations pour deux micro-fissures dans chaque genou, qui lui avaient coûtées une saison et demie quasiment blanches (2 matchs).
Ces résultats peuvent être considérés comme une bonne et une mauvaise nouvelle.
La bonne est que Martin n’a pas besoin d’opération et qu’il sera de retour cette saison. Au contraire, la mauvaise nouvelle est que les Nuggets sont à la lutte avec les Mavericks pour arracher la deuxième place de la conférence Ouest. Actuellement troisième, à deux victoires des joueurs du Texas mais avec deux matchs de moins, les Pépites vont devoir se passer de leur « défenseur quarterback » comme l’aime l’appeler George Karl.
« Je pense que tout le monde devra élever son niveau de jeu, franchir un pallier pour pouvoir maintenir notre position actuelle; avoue Carmelo Anthony qui sait que les Nuggets sont à 4 victoires pour 4 défaites en l’absence du finaliste 2003; parfois, quand Martin est sur le terrain, on laisse son vis-à-vis libre car on sait que Martin veille sur lui. Mais maintenant, nous devons tous agir en équipe et faire avec son absence ».
Martin fait une de ses meilleures saisons NBA avec 11 ,8 points et 9,6 rebonds, mais c’est surtout sa présence défensive qui en fait l’un des joueurs clés pour remporter un titre.
« Ce joueur fait de Denver un sérieux adversaire pour les Lakers, et un candidat pour le titre de Champion NBA », affirme le coach de Portland Nate McMillan.
Ce qui est le plus énervant dans cette blessure, c’est qu’elle arrive seulement quelques semaines après la trade deadline, donc il est totalement impossible de retrouver un joueur de son calibre et de son talent. Sa ténacité et sa défense ne peuvent être remplacées par un joueur du banc, même si quelques essais ont été tentés par George Karl et son staff.
Face à Portland, Johan Petro a été envoyé au charbon face à Aldridge avec, pas mal de réussite (6 points 10 rebonds 2 passes pour une balle perdue en 23 minutes). Il a réussi à tenir le power forward des Blazers à 16 points et 7 rebonds mais surtout 6/14 aux shoots au total mais un affreux 2/8 quand Petro défendait sur lui, malheureusement Petro finit avec un différentiel de -7. Le match précédent face aux Pacers, c’était Joey Graham qui avait été titularisé en lieu et place de K-Mart. Avec une feuille de statistiques de 8 points pour 3 rebonds en 22 minutes, il avait fait lui aussi son job sur Troy Murphy.
Graham ressemble plus à Martin au niveau de sa dureté dans le jeu, mais son inconstance et sa petite taille pour un poste 4 lui font énormément défault. Petro, lui, sa force est d’être très grand 2 mètres 13 et donc de pouvoir être une vraie tour de contrôle dans la raquette des Nuggets. De plus, sa capacité à bien défendre sur le pick-roll en fond un élément que le staff des Nuggets ne devrait pas sous-estimer.
Les Nuggets organisent des work-outs avec Brian Cook et Jake Voskuhl pour voir lequel serait le plus apte à remplacer Martin. Mais les Nuggets devront s’acquitter de la luxury tax supplémentaire en cas de signature d’un intérieur ce qui doit surement faire réfléchir le propriétaire. Ils auraient aussi un œil sur Mikki Moore, Stromile Swift et Mark Blount.
Personnellement, j’opterai d’avantage pour la solution de garder le roster tel qu’il est. Avec un Petro décalé au poste de pivot, un Nenê replacé en 4 grâce à sa mobilité et sa technique, les Nuggets afficheraient deux joueurs ultra-athlétiques. Quand on sait que Graham peut venir jouer les utilités sur le poste 4 sur court instant. Mais surtout il y a un joueur que tout le monde oublie, Renaldo Balkman qui est très fort défensivement même si lui aussi, comme Graham, gravite autour du poste 3 et 4. On se souvient que l’année dernière, c’était lui qui avait remplacé Martin durant son absence avec des statistiques de 10 points pour 12 rebonds durant 5 matchs mais surtout 8 points et 10 rebonds sur le mois entier. D’ailleurs, pourquoi cette année il n’a disputé que 9 matchs pour 7 minutes de temps de jeu.
Et vous, que feriez vous à la place des Nuggets ?
Ainsi, Martin a été placé dans la liste des joueurs blessés pour une durée indéterminée et il va commencer une Platelet-Rich-Plasma (RPR) thérapie pour soigner son genou. La bonne fut que l’opération n’était pas nécessaire ce qui aurait mis un terme définitif à sa saison. Avec cette thérapie, le plan du staff des Nuggets est de soigner au maximum la blessure afin que K-Mart puisse débuter les playoffs, ou encore mieux quelques matchs de saison régulière. Mais à mon avis, les plus grandes précautions doivent être prises avec ce joueur qui a déjà subi deux opérations pour deux micro-fissures dans chaque genou, qui lui avaient coûtées une saison et demie quasiment blanches (2 matchs).
Ces résultats peuvent être considérés comme une bonne et une mauvaise nouvelle.
La bonne est que Martin n’a pas besoin d’opération et qu’il sera de retour cette saison. Au contraire, la mauvaise nouvelle est que les Nuggets sont à la lutte avec les Mavericks pour arracher la deuxième place de la conférence Ouest. Actuellement troisième, à deux victoires des joueurs du Texas mais avec deux matchs de moins, les Pépites vont devoir se passer de leur « défenseur quarterback » comme l’aime l’appeler George Karl.
« Je pense que tout le monde devra élever son niveau de jeu, franchir un pallier pour pouvoir maintenir notre position actuelle; avoue Carmelo Anthony qui sait que les Nuggets sont à 4 victoires pour 4 défaites en l’absence du finaliste 2003; parfois, quand Martin est sur le terrain, on laisse son vis-à-vis libre car on sait que Martin veille sur lui. Mais maintenant, nous devons tous agir en équipe et faire avec son absence ».
Martin fait une de ses meilleures saisons NBA avec 11 ,8 points et 9,6 rebonds, mais c’est surtout sa présence défensive qui en fait l’un des joueurs clés pour remporter un titre.
« Ce joueur fait de Denver un sérieux adversaire pour les Lakers, et un candidat pour le titre de Champion NBA », affirme le coach de Portland Nate McMillan.
Ce qui est le plus énervant dans cette blessure, c’est qu’elle arrive seulement quelques semaines après la trade deadline, donc il est totalement impossible de retrouver un joueur de son calibre et de son talent. Sa ténacité et sa défense ne peuvent être remplacées par un joueur du banc, même si quelques essais ont été tentés par George Karl et son staff.
Face à Portland, Johan Petro a été envoyé au charbon face à Aldridge avec, pas mal de réussite (6 points 10 rebonds 2 passes pour une balle perdue en 23 minutes). Il a réussi à tenir le power forward des Blazers à 16 points et 7 rebonds mais surtout 6/14 aux shoots au total mais un affreux 2/8 quand Petro défendait sur lui, malheureusement Petro finit avec un différentiel de -7. Le match précédent face aux Pacers, c’était Joey Graham qui avait été titularisé en lieu et place de K-Mart. Avec une feuille de statistiques de 8 points pour 3 rebonds en 22 minutes, il avait fait lui aussi son job sur Troy Murphy.
Graham ressemble plus à Martin au niveau de sa dureté dans le jeu, mais son inconstance et sa petite taille pour un poste 4 lui font énormément défault. Petro, lui, sa force est d’être très grand 2 mètres 13 et donc de pouvoir être une vraie tour de contrôle dans la raquette des Nuggets. De plus, sa capacité à bien défendre sur le pick-roll en fond un élément que le staff des Nuggets ne devrait pas sous-estimer.
Les Nuggets organisent des work-outs avec Brian Cook et Jake Voskuhl pour voir lequel serait le plus apte à remplacer Martin. Mais les Nuggets devront s’acquitter de la luxury tax supplémentaire en cas de signature d’un intérieur ce qui doit surement faire réfléchir le propriétaire. Ils auraient aussi un œil sur Mikki Moore, Stromile Swift et Mark Blount.
Personnellement, j’opterai d’avantage pour la solution de garder le roster tel qu’il est. Avec un Petro décalé au poste de pivot, un Nenê replacé en 4 grâce à sa mobilité et sa technique, les Nuggets afficheraient deux joueurs ultra-athlétiques. Quand on sait que Graham peut venir jouer les utilités sur le poste 4 sur court instant. Mais surtout il y a un joueur que tout le monde oublie, Renaldo Balkman qui est très fort défensivement même si lui aussi, comme Graham, gravite autour du poste 3 et 4. On se souvient que l’année dernière, c’était lui qui avait remplacé Martin durant son absence avec des statistiques de 10 points pour 12 rebonds durant 5 matchs mais surtout 8 points et 10 rebonds sur le mois entier. D’ailleurs, pourquoi cette année il n’a disputé que 9 matchs pour 7 minutes de temps de jeu.
Et vous, que feriez vous à la place des Nuggets ?
Deux ans déjà !
Le 8 mars 2010 était la journée de la femme mais aussi les deux ans du blog nuggetsfans.
Même si ma présence est moindre, je continue à suivre cette superbe équipe des Pépites et j'espère que vous prenez plaisir à lire mes dossiers..
Merci à tous vos mails d'encouragements et aussi retrouvez moi sur passionbasket.fr.
Même si ma présence est moindre, je continue à suivre cette superbe équipe des Pépites et j'espère que vous prenez plaisir à lire mes dossiers..
Merci à tous vos mails d'encouragements et aussi retrouvez moi sur passionbasket.fr.
dimanche 7 mars 2010
Melo, un candidat sérieux pour le titre de M.V.P. ?
Quand les journalistes votent pour le titre de MVP de la ligue, une image doit surgir dans leur esprit pour justifier leur vote, que ce soit une action, un geste,
Pour Melo, cette action s’est peut être passée ce jeudi, sur la télévision nationale, lorsqu’il inscrivit le shoot mi-distance de la victoire … sur LeBron James. Un « un contre un » entre deux candidats pour le titre de meilleur joueur de la ligue.
« Tu veux toujours rencontrer les meilleurs dans les plus grands matchs, dit James, nous avons tous les deux essayer de mettre notre équipe sur le chemin de la victoire, il a fait une action de plus que moi. C’était un excellent shoot. Si j’avais été plus proche (parlant de sa défense), j’aurais fait faute sur lui ».
Cette saison, le nom de Carmelo Anthony revient en permanence sur les lèvres des journalistes lors ce que l’on parle du titre de MVP.
«Un MVP potentiel doit tout faire pour la victoire, déclara Mike Miller, et c’est comment vous rendez votre équipe et vos coéquipiers meilleurs, les statistiques viennent après tout cela. Si vous regardez l’équipe de Denver, ils sont l’une des meilleures équipes de la conférence Ouest, et l’Ouest est à conférence la plus relevée. Il tourne à trente points, il est une valeur sûre pour son équipe. Tous les candidats au titre de MVP doivent répondre présents chaque nuit. Il faut allier les deux pour être le candidat idéal ».
La course au MVP semble se dessiner autour de trois candidats, LeBron, Kobe et Melo. Mais pour George Karl, ce sont les derniers matchs qui feront la différence.
« J’ai toujours pensé que Melo était dans la course pour le trophée de MVP, affirme Karl, Mais je pense que ce sont les 30 derniers matchs qui décident du vainqueur ».
Chauncey Billups dit qu’il n’a jamais vu Melo jouer aussi bien, et que « rien ne doit être dit à part qu’il joue son meilleur basket ».
Pourtant, la présence de Billups au sein des Denver Nuggets remet souvent en question la légitimité de Melo pour le titre de MVP. Chauncey Billups a totalement modifié le visage des Nuggets, les faisant passer de dernier qualifié pour les playoffs à finaliste de Conférence, ne perdant que face aux champions, les Lakers.
George Eddy parlait de « one shot » au sujet du parcours des Nuggets en playoffs la saison dernière, mais cette saison ils assument ce rôle à merveille, n’étant qu’à une victoire des Mavs, deuxième de la conférence Ouest.
Lorsque Karl est interrogé au sujet de la désignation d’un MVP dans son équipe, il affirme que cette situation lui fait penser à celle de Karl Malone et John Stockton et que c’était toujours Karl Malone qui l’obtenait. Mais que c’est la signification du terme MVP qui fait la différence.
« La question est, que signifie vraiment MVP ? Est-ce que c’est le meilleur joueur, le meilleur en efficacité, le plus fort individuellement, celui qui pousse les autres à devenir meilleur, … ? Je ne sais pas personnellement. C’est la question au quelle beaucoup de personnes essayent de répondre depuis longtemps. Mais c’est sur que Chauncey mériterait d’obtenir des votes".
Carmelo Anthony est devenu un des joueurs les plus dominants de la NBA, il est quasiment revenu au niveau de ses compères de la draft 2003, Wade et James. Lorsqu’il est interrogé si cette saison est la meilleure qu’il ait connue, il répond :
« La saison dernière sans aucune hésitation, une finale de Conférence, très proche de la finale NBA, c’est un bel accomplissement. Mais cette saison ne fait que commencer, et j’espère qu’elle se finira le plus tard possible ».
Melo est-il vraiment entrain de devenir un MVP potentiel ? à vous de répondre ...
Pour Melo, cette action s’est peut être passée ce jeudi, sur la télévision nationale, lorsqu’il inscrivit le shoot mi-distance de la victoire … sur LeBron James. Un « un contre un » entre deux candidats pour le titre de meilleur joueur de la ligue.
« Tu veux toujours rencontrer les meilleurs dans les plus grands matchs, dit James, nous avons tous les deux essayer de mettre notre équipe sur le chemin de la victoire, il a fait une action de plus que moi. C’était un excellent shoot. Si j’avais été plus proche (parlant de sa défense), j’aurais fait faute sur lui ».
Cette saison, le nom de Carmelo Anthony revient en permanence sur les lèvres des journalistes lors ce que l’on parle du titre de MVP.
«Un MVP potentiel doit tout faire pour la victoire, déclara Mike Miller, et c’est comment vous rendez votre équipe et vos coéquipiers meilleurs, les statistiques viennent après tout cela. Si vous regardez l’équipe de Denver, ils sont l’une des meilleures équipes de la conférence Ouest, et l’Ouest est à conférence la plus relevée. Il tourne à trente points, il est une valeur sûre pour son équipe. Tous les candidats au titre de MVP doivent répondre présents chaque nuit. Il faut allier les deux pour être le candidat idéal ».
La course au MVP semble se dessiner autour de trois candidats, LeBron, Kobe et Melo. Mais pour George Karl, ce sont les derniers matchs qui feront la différence.
« J’ai toujours pensé que Melo était dans la course pour le trophée de MVP, affirme Karl, Mais je pense que ce sont les 30 derniers matchs qui décident du vainqueur ».
Chauncey Billups dit qu’il n’a jamais vu Melo jouer aussi bien, et que « rien ne doit être dit à part qu’il joue son meilleur basket ».
Pourtant, la présence de Billups au sein des Denver Nuggets remet souvent en question la légitimité de Melo pour le titre de MVP. Chauncey Billups a totalement modifié le visage des Nuggets, les faisant passer de dernier qualifié pour les playoffs à finaliste de Conférence, ne perdant que face aux champions, les Lakers.
George Eddy parlait de « one shot » au sujet du parcours des Nuggets en playoffs la saison dernière, mais cette saison ils assument ce rôle à merveille, n’étant qu’à une victoire des Mavs, deuxième de la conférence Ouest.
Lorsque Karl est interrogé au sujet de la désignation d’un MVP dans son équipe, il affirme que cette situation lui fait penser à celle de Karl Malone et John Stockton et que c’était toujours Karl Malone qui l’obtenait. Mais que c’est la signification du terme MVP qui fait la différence.
« La question est, que signifie vraiment MVP ? Est-ce que c’est le meilleur joueur, le meilleur en efficacité, le plus fort individuellement, celui qui pousse les autres à devenir meilleur, … ? Je ne sais pas personnellement. C’est la question au quelle beaucoup de personnes essayent de répondre depuis longtemps. Mais c’est sur que Chauncey mériterait d’obtenir des votes".
Carmelo Anthony est devenu un des joueurs les plus dominants de la NBA, il est quasiment revenu au niveau de ses compères de la draft 2003, Wade et James. Lorsqu’il est interrogé si cette saison est la meilleure qu’il ait connue, il répond :
« La saison dernière sans aucune hésitation, une finale de Conférence, très proche de la finale NBA, c’est un bel accomplissement. Mais cette saison ne fait que commencer, et j’espère qu’elle se finira le plus tard possible ».
Melo est-il vraiment entrain de devenir un MVP potentiel ? à vous de répondre ...
vendredi 12 février 2010
Arron Afflalo, l'homme de l'ombre
Dans un groupe, il existe les leaders, les suiveurs, les « je m’en foutismes » mais surtout les bosseurs de l’ombre, ceux qui ne font pas parler d’eux mais qui sont tout simplement indispensables à un groupe pour fonctionner. Ces derniers ne veulent pas de reconnaissance inutile, seulement être reconnus pour leur travail. Le rôle qu’Arron Afflalo tient dans le Colorado semble du même acabit comme le prouve les témoignages de ses coéquipiers.
« Si vous cherchez Arron pour lui parler, vous le trouverez au gymnase » avoua Smith. C’est ainsi que son shoot à trois points a été en constante progression depuis son arrivée en NBA (20% -> 40% -> 44%), au-delà de son shoot, c’est tout son jeu qui a évolué depuis sa saison rookie. Lorsque les dirigeants des Pépites se sont retrouvés à devoir chercher un remplaçant à Dahntay Jones, ils ont tout de suite été attiré et obnubilé par la réputation de « rat de gymnase » de l’ancien arrière des Pistons.
« Ce mec-là est un bosseur » déclare Chauncey Billups qu’il a pu observer à Detroit et à Denver, « Il est toujours là, dès 7 heures du matin, tout le temps. Il a une éthique irréprochable depuis que je le connais ».
Le moins que l’on puisse dire c’est que le travail paye.
A la manière de Dahntay Jones la saison dernière, Afflalo est entrain de surprendre tout le petit monde de la NBA en alignant les bonnes performances, réussissant même à intégrer le top 5 à l’adresse derrière la ligne primée. Toujours aussi tenace en défense, l’ancien de UCLA est maintenant capable d’apporter un écho offensif plus qu’important, sur les 16 derniers matchs, il a scoré en double-figure à 12 reprises, soit 3 fois sur 4. En l’absence de Melo, en janvier il a scoré 12 points de moyenne (54% aux tirs et 53% à trois points) en 29 minutes de moyenne.
Même si son adaptation aux systèmes de jeu des Nuggets n’a pas été facile au début de la saison, il s’est accroché au wagon pour enfin en prendre la tête lundi dernier.
Il ne reste qu’une poignée de secondes dans la prolongation face à Sacramento, Afflalo prend la balle, pénètre, se stoppe, fait un pas en arrière et shoote en fade-away pour « nothing but net » et donner la victoire aux Nuggets face aux Kings.
Ces récentes performances ont réussi à créer le doute dans l’esprit des fans : JR Smith a-t-il encore sa place dans le roster des Pépites ? Joueur fantasque, imprévisible, il est capable de tous les coups de folie possible, de planter 40 points en 20 minutes, ou bien de tuer ses adversaires en deux actions primés. Mais voilà, il y a des soirs où le feeling n’y est pas. Ainsi, son côté imprévisible est totalement opposé à celui d’Arron Afflalo qui est plus rationnel, dont le rendement est quasiment mathématique.
Arrivé l’été dernier pour succéder à Dahntay Jones dans le rôle de chien-fou des Nuggets, Afflalo a surpassé les espoirs placés en lui, en apportant un plus offensif. Capable d’éteindre le meilleur joueur adverse, il arrive peu à peu à trouver un apport offensif qui ne se limite pas qu’à des shoots en périphérie. S’il continue à travailler, il ne pourra qu’atteindre le brillant avenir qui lui était promis lorsqu’il évoluait à UCLA.
« Si vous cherchez Arron pour lui parler, vous le trouverez au gymnase » avoua Smith. C’est ainsi que son shoot à trois points a été en constante progression depuis son arrivée en NBA (20% -> 40% -> 44%), au-delà de son shoot, c’est tout son jeu qui a évolué depuis sa saison rookie. Lorsque les dirigeants des Pépites se sont retrouvés à devoir chercher un remplaçant à Dahntay Jones, ils ont tout de suite été attiré et obnubilé par la réputation de « rat de gymnase » de l’ancien arrière des Pistons.
« Ce mec-là est un bosseur » déclare Chauncey Billups qu’il a pu observer à Detroit et à Denver, « Il est toujours là, dès 7 heures du matin, tout le temps. Il a une éthique irréprochable depuis que je le connais ».
Le moins que l’on puisse dire c’est que le travail paye.
A la manière de Dahntay Jones la saison dernière, Afflalo est entrain de surprendre tout le petit monde de la NBA en alignant les bonnes performances, réussissant même à intégrer le top 5 à l’adresse derrière la ligne primée. Toujours aussi tenace en défense, l’ancien de UCLA est maintenant capable d’apporter un écho offensif plus qu’important, sur les 16 derniers matchs, il a scoré en double-figure à 12 reprises, soit 3 fois sur 4. En l’absence de Melo, en janvier il a scoré 12 points de moyenne (54% aux tirs et 53% à trois points) en 29 minutes de moyenne.
Même si son adaptation aux systèmes de jeu des Nuggets n’a pas été facile au début de la saison, il s’est accroché au wagon pour enfin en prendre la tête lundi dernier.
Il ne reste qu’une poignée de secondes dans la prolongation face à Sacramento, Afflalo prend la balle, pénètre, se stoppe, fait un pas en arrière et shoote en fade-away pour « nothing but net » et donner la victoire aux Nuggets face aux Kings.
Ces récentes performances ont réussi à créer le doute dans l’esprit des fans : JR Smith a-t-il encore sa place dans le roster des Pépites ? Joueur fantasque, imprévisible, il est capable de tous les coups de folie possible, de planter 40 points en 20 minutes, ou bien de tuer ses adversaires en deux actions primés. Mais voilà, il y a des soirs où le feeling n’y est pas. Ainsi, son côté imprévisible est totalement opposé à celui d’Arron Afflalo qui est plus rationnel, dont le rendement est quasiment mathématique.
Arrivé l’été dernier pour succéder à Dahntay Jones dans le rôle de chien-fou des Nuggets, Afflalo a surpassé les espoirs placés en lui, en apportant un plus offensif. Capable d’éteindre le meilleur joueur adverse, il arrive peu à peu à trouver un apport offensif qui ne se limite pas qu’à des shoots en périphérie. S’il continue à travailler, il ne pourra qu’atteindre le brillant avenir qui lui était promis lorsqu’il évoluait à UCLA.
mardi 19 janvier 2010
Lumière sur Billups et K-Mart
Chauncey Billups, le métronome du troisième quart
La légende raconte que les matchs NBA se gagnent dans le quatrième quart-temps, pourtant le meneur des Nuggets est l’un de ceux qui veulent les gagner dès le troisième, ses meilleures statistiques. Mercredi dernier face aux finalistes de la saison dernière, les Nuggets étaient menés de 3 points à la fin de la première mi-temps, pourtant à la fin du troisième quart, ils menaient de 13 points, et ils avaient mis K.O. les Magics. En 12 minutes, C.Billups scorait 12 points, le même total que durant toute la première mi-temps.
Billups score en moyenne 17,9 points de moyenne par match, soit la 34ème moyenne de toute la NBA, mais au troisième quart-temps, Mr Big Shot tourne à 7 points de moyenne soit le septième meilleur total de la NBA.
« La première mi-temps, ce n’est pas à moi de shooter et de prendre le scoring à mon compte, mais je préfère observer et voir comment l’équipe adverse pose son jeu, ainsi dès que j’ai ma chance j’exploite au mieux les failles que j’ai pu voir » affirme le MVP des Finales 2004 qui tourne à 10 points dans le troisième quart-temps depuis son retour de blessure, « Et après la mi-temps, quand je vois les différentes actions à la télé, je deviens plus agressif et dire ‘Je sais ce que je vais faire dans cette situation, c’est là où les opportunités sont ouvertes [dans leur défense]’ »
Généralement, assistant coach John Welch quitte souvent le banc quelques minutes ou un quart-temps avant la pause et s’enferme dans la « locker room ». Dedans, accompagné de l’assistant vidéo, ils préparent et sélectionnent des actions clés qu’ils feront visionner à l’équipe pour leur permettre de trouver les solutions dans la défense durant la seconde mi-temps.
« Le coach nous montre ce qu’il ne va pas dans leur jeu, et Chauncey fait exactement ce qu’ils lui disent de faire – soit shooter ou bien pénétrer dans la peinture. C’est lui qui nous donne le tempo dès la reprise du troisième quart-temps. S’il n’est pas là, nous avons toujours plus de mal à reprendre le rythme », avoua Ty Lawson.
K-Mart, l’homme qui sait se sacrifier
Durant la blessure de Carmelo Anthony, on a pu s’apercevoir que les Nuggets avaient peut être trouvé leur intérieur scoreur tant recherché. Concerné d’avantage offensivement, K-Mart a su répondre positivement à l’appel de George Karl, « C’est un joueur capable d’enquiller les double-doubles. Des fois, c’est 19 points, d’autres 11 ou 12. Mais son sens du rebond est énorme quand il le veut ». Durant les deux saisons dernières, Kenyon Martin était plutôt ranger dans le rôle de chien fou dans la défense des Nuggets, certains, d’ailleurs, le considère comme le meilleur défenseur au poste 4 de la NBA. Sa polyvalence (il peut aussi bien défendre sur un arrière que sur un pivot) est un atout et lui permet d’être la véritable plaque tournante de la défense de George Karl.
Durant les 10 derniers matchs (seulement cinq sans Melo), Martin a compilé huit double-doubles. Les deux matchs où il n’a pas fini en double figure, il l’a raté pour un rebond et l’autre pour deux points. De 11,5 points et 8,8 rebonds cette saison, il est passé à 15,4 points et 11,8 rebonds.
« Beaucoup de ses points sont des points qui font la différence car ils viennent de rebonds offensives » dit Karl, « C’est une force en plus pour nous de pouvoir scorer autour du panier. Quand nous avons perdu les points en pénétration de Melo, je savais que Kenyon allait reprendre la relève ».
La légende raconte que les matchs NBA se gagnent dans le quatrième quart-temps, pourtant le meneur des Nuggets est l’un de ceux qui veulent les gagner dès le troisième, ses meilleures statistiques. Mercredi dernier face aux finalistes de la saison dernière, les Nuggets étaient menés de 3 points à la fin de la première mi-temps, pourtant à la fin du troisième quart, ils menaient de 13 points, et ils avaient mis K.O. les Magics. En 12 minutes, C.Billups scorait 12 points, le même total que durant toute la première mi-temps.
Billups score en moyenne 17,9 points de moyenne par match, soit la 34ème moyenne de toute la NBA, mais au troisième quart-temps, Mr Big Shot tourne à 7 points de moyenne soit le septième meilleur total de la NBA.
« La première mi-temps, ce n’est pas à moi de shooter et de prendre le scoring à mon compte, mais je préfère observer et voir comment l’équipe adverse pose son jeu, ainsi dès que j’ai ma chance j’exploite au mieux les failles que j’ai pu voir » affirme le MVP des Finales 2004 qui tourne à 10 points dans le troisième quart-temps depuis son retour de blessure, « Et après la mi-temps, quand je vois les différentes actions à la télé, je deviens plus agressif et dire ‘Je sais ce que je vais faire dans cette situation, c’est là où les opportunités sont ouvertes [dans leur défense]’ »
Généralement, assistant coach John Welch quitte souvent le banc quelques minutes ou un quart-temps avant la pause et s’enferme dans la « locker room ». Dedans, accompagné de l’assistant vidéo, ils préparent et sélectionnent des actions clés qu’ils feront visionner à l’équipe pour leur permettre de trouver les solutions dans la défense durant la seconde mi-temps.
« Le coach nous montre ce qu’il ne va pas dans leur jeu, et Chauncey fait exactement ce qu’ils lui disent de faire – soit shooter ou bien pénétrer dans la peinture. C’est lui qui nous donne le tempo dès la reprise du troisième quart-temps. S’il n’est pas là, nous avons toujours plus de mal à reprendre le rythme », avoua Ty Lawson.
K-Mart, l’homme qui sait se sacrifier
Durant la blessure de Carmelo Anthony, on a pu s’apercevoir que les Nuggets avaient peut être trouvé leur intérieur scoreur tant recherché. Concerné d’avantage offensivement, K-Mart a su répondre positivement à l’appel de George Karl, « C’est un joueur capable d’enquiller les double-doubles. Des fois, c’est 19 points, d’autres 11 ou 12. Mais son sens du rebond est énorme quand il le veut ». Durant les deux saisons dernières, Kenyon Martin était plutôt ranger dans le rôle de chien fou dans la défense des Nuggets, certains, d’ailleurs, le considère comme le meilleur défenseur au poste 4 de la NBA. Sa polyvalence (il peut aussi bien défendre sur un arrière que sur un pivot) est un atout et lui permet d’être la véritable plaque tournante de la défense de George Karl.
Durant les 10 derniers matchs (seulement cinq sans Melo), Martin a compilé huit double-doubles. Les deux matchs où il n’a pas fini en double figure, il l’a raté pour un rebond et l’autre pour deux points. De 11,5 points et 8,8 rebonds cette saison, il est passé à 15,4 points et 11,8 rebonds.
« Beaucoup de ses points sont des points qui font la différence car ils viennent de rebonds offensives » dit Karl, « C’est une force en plus pour nous de pouvoir scorer autour du panier. Quand nous avons perdu les points en pénétration de Melo, je savais que Kenyon allait reprendre la relève ».
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